Et donc, depuis des années, au Front de Gauche, nous appelons de toutes nos forces à la moralisation de la vie publique, nous dénonçons le populisme faussement social mais réellement démagogique et totalement anti-populaire du Front National, et nous souhaitons l’avènement d’une sixième république, et nous serions réellement la bête à abattre ?
Pire, bien plus que le FN et les identitaires, notre ennemi national, nous serions plus dangereux pour la démocratie que toutes les forces réactionnaires d’extrême droite de ce pays réunies ? Passe encore pour le Figaro ou pour Minute… Mais pour un journal dit de gauche, est-ce bien normal ?
Surtout quand on voit cela à l’intérieur :
Titre provocateur, allusion à l’idéologie nazie… Regard méchant et sournois (puisqu’il regarde par en dessous) de Mélenchon… Cet appareil plus propagandiste que journalistique va trop loin. Libération a franchement pété les plombs. Si j’étais Mélenchon, je porterais plainte pour apologie de crime contre l’humanité et diffamation portant gravement atteinte à notre honneur et à notre probité politique. Car ça commence à bien faire, ces amalgames nauséabonds. Surtout quand on s’est consacrés comme nous autres toute une vie à la lutte contre le fascisme, la xénophobie, le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie ou le sexisme, d’où qu’ils viennent. Ce torchon qui fait de l’anti-mélenchonnisme primaire son obsession identitaire ne mérite plus le titre de journalisme. Qu’il soit durement châtié me semblerait pure justice. Faut pas pousser.
Surtout que face à cela, Libération ne bronche guère :
Et pourtant, bien que nous soyons sur le même registre, y a beaucoup à dire… Ne serait-ce que sur la bêtise d’une telle proposition. On va faire un référendum sur quoi ? « Etes vous pour ou contre l’évasion fiscale » ? Ou alors « Pour ou contre l’honnêteté en politique » ?
Tant qu’à faire, je préfère encore ça :