Le smoking en 10 leçons par GQ Magazine.

Publié le 05 avril 2013 par Summumcast @Sakina_L

I Le gagnant très discret
Distrait, on croirait à un costume noir tout simple. De plus près, il n’en est rien. Ici, pas besoin d’être un crooner plein aux as. Pour le porter, il suffit d’être en âge d’aller voter. On notera que la tyrannie de la pochette a encore frappé. On nous bassine avec un pliage rectangulaire, alors qu’il en existe une variété infinie pour s’y prendre mieux. Comme ici un "triple pointe", très simple à réaliser et parfaitement exécuté. II Le coquin décadent
Veste rouge cramoisi, col en satin noir à revers crantés ("peaked lapel"), une tarte à la crème porno kitsch-chic qu’on espérerait voir portée à la mode dandy. L’exercice de la couleur est périlleux, surtout s’il contient une envie brutale de  splendeur ou de décadence. Plus que jamais, il vous faudra du culot pour l’habiter. Et un manoir hanté où s’habiller.

III & IV Le décontracté chic

Puisque l’on vise rien moins que le dépassement de soi, on laisse tomber le combo jean-veste de smoking, réservé au mec court sur pattes et à ses potes qui font les malins parce qu’ils travaillent dans l’événementiel. On lui préférera une version décontractée chiadée (ou casual-chic, si vous préférez) du costume trois-pièces. Le col est châle, le gilet n’est pas fantaisie, il est noir. Mat ou brillant, ça dépend: le ténébreux solaire fera ce qui lui chante, là où le dandy d’opérette évoluera sur une symphonie de reflets.
Vous commencez à le savoir, une tenue accessoirisée, c’est toujours ça de gagné. S’accorder des largesses, c’est bien (bottes, jean, col ouvert…), mais encore faut-il les compenser avec une once de finesse. Attention aux évidences. Une écharpe en soie, quoi de plus difficile à porter ? Vous vous êtes mis la pression tout seul, il va falloir assurer maintenant.
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