(Source : Le Messager – David Gossart)
A la Tour à 11h du matin hier jeudi 4 avril, le propriétaire d’une maison a allumé un feu près d’un cabanon. Il est parti sans éteindre le feu correctement, celui-ci s’est propagé au cabanon à côté. Bilan : 20 lapins et trois oies ont péri.
-
Cette simple nouvelle, relatée par David Gossart, et nonobstant dramatique pour le propriétaire des animaux, révèle au grand jour que l’effet papillon existe bel et bien et que cela recouvre beaucoup plus d’enjeux qu’il n’y paraît…
Suite à une discussion sur un réseau social, la question des alarmes sécurité incendie arrive de prime abord. Progressivement, les protagonistes de l’échange en sont venus à regarder l’ensemble des victimes probables de ce drame, lesquelles, d’un coup ne se cantonnent pas uniquement à 23 : les sapins du cabanon tout d’abord, les animaux utilisés dans les farines animales pour nourrir lapins et oies, les insectes alentours, le coût social de cet incendie (le mari allant sûrement dormir ailleurs désormais que dans le cabanon), la pollution engendrée par cet incendie, le coût carbone que la pollution allait provoquer (suite à la fermeture de certains soins de proximité)…
On s’aperçoit finalement qu’un simple fait divers peut aller extrêment loin !…