Ken Fisher: ses recommendations.

Publié le 05 avril 2013 par Lionelo @investirblog
Je ne suis pas beaucoup d’analystes sur les marchés actions, mais j'ai une faiblesse pour Ken Fisher. Je tiens à préciser que je ne suis en aucun cas payé pour faire la promotion de ce garçon, et de toute façon,  ce blog n'accepte aucun article promotionnel.
Ken Fisher est le fils d'un personnage dont vous pouvez avoir entendu parler si vous connaissez la doxa Buffettienne. Il s'agit de Philip A. Fisher.
En effet, Warren Buffett est célèbre pour avoir dit de sa méthode d'investissement qu'elle est de l'ordre de "85% Graham and 15% Fisher".
Phillip A. Fisher (1907 - 2004) fut un investisseur dans la value comme on n'en fait plus. Il est crédité pour avoir déclaré que le meilleur moment pour vendre un titre était quasiment jamais ( the best time to sell a stock was "almost never"). La logique de cet aphorisme étant que les investisseurs individuels sont connus pour prendre les mauvaises décisions d'achats et de ventes aux mauvais moments...
Ken Fisher, lui,  a certainement poursuivi l’œuvre de son père. Forbes le classe en effet parmi les 400 plus riches américains avec une fortune estimée à 1.7 milliards de $. Sa société de gestion d'actif gère pas moins de 41.3 milliards de dollars d'investissement.
Pour finir cette introduction, ajoutons que Ken Fisher publie réguliérement sur Forbes.com une chronique, ou il liste ses recommandations d'achat pour les semaines à venir. Nous allons nous intéresser à la dernière de ces  chroniques.

Les recommandations


Dans cette chronique du 27 mars, Ken fisher fait un certain nombre de recommandations plutôt audacieuses.
Première surprise, la place accordée aux valeurs européennes du sud, avec Inditex (société mère de la chaine de prêt à porter Zara) et, c'est une autre surprise, Banco Santander ! La raison pour ce choix ? Un revenu en dividendes de 8%.... Autre recommandation du sud de l'Europe: le raffineur italien ENI.
Ensuite, Ken Fisher recommande d'acheter une autre valeur qui a été assez malmenée ces derniers temps: Apple.
Et pêle-mêle, citons HSBC, Visa, Western Digital et Seagate.

Mes opérations


Je n'ai malheureusement pas le temps pour faire une recherche aussi avancé sur ces titres. Il ne m'est pas possible de déterminer quels paris vont payer pour ces méga-cap. Il est par contre possible de tirer des conclusions générale sur la vision des classes actifs qui vont monter dans les années à venir.
Je m’explique, cette tribune de Ken Fisher, est une exhortation à miser sur des valeurs matraquées: les grands groupes du sud de l'europe et les valeurs bancaires.
Je pense qu'il est dés à présent l'heure de prendre date et d'ouvrir des lignes raisonnables sur ces titres mal-aimés.
Et vous, quelles sont vos recommandations d'investissement en ce moment ?