Au départ, je n’ai pas aimé son virage musical. Puis les chansons de son album Tropiques se sont accrochées à moi. Bien que je les trouvais trop précieuses, trop fragiles, en écouter une, me donnait envie d’écouter la suivante, etc.
Pour son concert au Café de la Danse, je craignais sincèrement m’ennuyer. C’était déjà me tromper, puisque Mensch, ce duo féminin que j’aime tant, à ouvert la soirée. Les deux nanas ont pris le temps d’étirer leur morceaux, et se sont fait plaisir. (mention au titre Goliath, le plus puissant de leur premier album)
Ensuite, Maissiat est entrée sur scène, indiquant que son petit coeur battait très fort. Mais la timidité s’est vite envolée, puisque la demoiselle s’est révélée très à l’aise (l’expérience avec son ancien groupe Subway a dû l’aider).
Accompagnée de trois musiciens (dont Katel), et lâchant parfois son piano pour rejoindre le centre de la scène, Maissiat influait une énergie communicative aux spectateurs. Ses chansons, qui pour certaines ont plus de trois ans, ont pris encore plus d’ampleur comparées aux versions studio.
Bertrand Belin est venu la rejoindre sur scène pour un inédit : Paradis. Pour le rappel, elle s’est permise une reprise joviale de Tombé pour la France d’Etienne Daho.