Et c’est reparti. Chaque fois que notre pays traverse des difficultés, chaque fois qu’un scandale, une affaire, une crise politique éclatent, il FAUT changer de constitution. Comme s’il existait une constitution et des institutions parfaites. Et derrière cette vieille lune, l’on retrouve à la fois d’honnêtes constitutionnalistes, de doux rêveurs, mais aussi des cyniques manipulateurs, qui dans le fond n’ont jamais accepté la Constitution de 1958, le geste Constitutionnel initié par le Général De Gaulle, ce que François Mitterrand avait appelé le coup d’état permanent, avant de se fondre avec délectation pendant 14 ans, dans les institutions.Qu’il soit nécessaire de réformer, de faire évoluer la Constitution, certes. Et tous les pays démocratiques le font à leur sauce, avec leur culture et leur histoire. Mais où voyez vous que dés qu’il y a un problème, crac on change de régime ? Aux Etats-Unis, c’est la même République depuis 1787… mais la Constitution a évidemment beaucoup évolué avec les fameux « amendements », entre autres. Ils n’ont jamais connu de crises ? Allons donc, ne serait-ce que le Watergate, et la démission du Président Nixon qui lui aussi, les yeux dans les yeux, avait juré qu’il n’avait pas menti !!! Quant à la Grande-Bretagne, sa Consitution n’en est pas une, puisque il s’agit d’un ensemble d’usages constitutionnels, dont le plus ancien remonte à …1215… ce qui n’a pas, là non plus, empêché de nombreux scandales où tout se mêlait, pouvoir, corruption, sexe, espionnage…Au lieu d’amuser la galerie avec une hypothétique 6ème République, nous ferions mieux de régler nos vrais problèmes : Améliorer encore la « moralisation » et le contrôle démocratique de la vie politique; Remettre à plat des réformes dont on mesure les conséquences néfastes, comme le passage au quinquennat qui pose un vrai problème de coordination entre Président, Premier ministre, Assemblée; Et surtout, surtout, quelle poltique économique ? Alors que nous nous enfonçons dans la crise, l’impression de flottement, d‘hésitations de la part du gouvernement est catastrophique. Et c’est cela le vrai problème. Pas une xième Constitution ou une 6ème République.Nous vivons une e-poque formidable
6ème République ? Et pourquoi pas 7ème ou 8ème?
Publié le 05 avril 2013 par Pierre Thivolet @pierrethivoletEt c’est reparti. Chaque fois que notre pays traverse des difficultés, chaque fois qu’un scandale, une affaire, une crise politique éclatent, il FAUT changer de constitution. Comme s’il existait une constitution et des institutions parfaites. Et derrière cette vieille lune, l’on retrouve à la fois d’honnêtes constitutionnalistes, de doux rêveurs, mais aussi des cyniques manipulateurs, qui dans le fond n’ont jamais accepté la Constitution de 1958, le geste Constitutionnel initié par le Général De Gaulle, ce que François Mitterrand avait appelé le coup d’état permanent, avant de se fondre avec délectation pendant 14 ans, dans les institutions.Qu’il soit nécessaire de réformer, de faire évoluer la Constitution, certes. Et tous les pays démocratiques le font à leur sauce, avec leur culture et leur histoire. Mais où voyez vous que dés qu’il y a un problème, crac on change de régime ? Aux Etats-Unis, c’est la même République depuis 1787… mais la Constitution a évidemment beaucoup évolué avec les fameux « amendements », entre autres. Ils n’ont jamais connu de crises ? Allons donc, ne serait-ce que le Watergate, et la démission du Président Nixon qui lui aussi, les yeux dans les yeux, avait juré qu’il n’avait pas menti !!! Quant à la Grande-Bretagne, sa Consitution n’en est pas une, puisque il s’agit d’un ensemble d’usages constitutionnels, dont le plus ancien remonte à …1215… ce qui n’a pas, là non plus, empêché de nombreux scandales où tout se mêlait, pouvoir, corruption, sexe, espionnage…Au lieu d’amuser la galerie avec une hypothétique 6ème République, nous ferions mieux de régler nos vrais problèmes : Améliorer encore la « moralisation » et le contrôle démocratique de la vie politique; Remettre à plat des réformes dont on mesure les conséquences néfastes, comme le passage au quinquennat qui pose un vrai problème de coordination entre Président, Premier ministre, Assemblée; Et surtout, surtout, quelle poltique économique ? Alors que nous nous enfonçons dans la crise, l’impression de flottement, d‘hésitations de la part du gouvernement est catastrophique. Et c’est cela le vrai problème. Pas une xième Constitution ou une 6ème République.Nous vivons une e-poque formidable