" A regarder de plus près, l'idée selon laquelle rien n'est jamais vraiment nouveau ne manqe pas de pertinence.Chanel n'a-t-elle pas emprunté aux hommes une bonne partie de leur garde-robe, marinières, tweed, pantalons? Yves Saint-Laurent a pioché dans le vivier de Schiaparelli, puis, tout comme Chanel , a imposé aux femmes des tenues jusque-là réservées aux hommes: saharienne et smoking pour ne citer qu'eux. Poiret, quant à lui, puisait à pleins bras dans les annales du costume, Galliano, dans le vestaire des banlieues et Balenciaga, enfin, dans l'histoire de la peinture"
Les secrets de la mode, Yann Kerlau, essai, Ed. Perrin, février 2013, 440 pp, 23 e