Et puis, dans la rubrique intitulée « Couleurs », il y a encore cette table de Suzanne Doppelt, et une page d’un livre de François Matton que j’ai vu récemment dans une librairie, « 220 satoris mortels », un livre comme s’il était fait à la main, de dessins et d’aphorismes légers et désespérés.
C’est dans cette rubrique que Marie-Magdeleine Lessana dit comment elle a accompagné un ami mourant, le sachant, en lui tenant la main, puisque le protocole de l’autorité médicale a, ce jour-là, oublié le mourant et son amie dans la chambre 4 des urgences…
Michel Butel enfin ouvre ce numéro avec un texte où il affirme que « nous pensons habiter le monde mais c’est le monde qui habite en nous », un monde fait de « particules, tourbillonnantes, vivantes, désirantes », et qu’il nomme « l’azur ».