Clic, clac, c’est dans la boîte

Te souviens-tu des photomatons 4 poses ?

Hé bien figures toi que j’en ai croisé un ce weekend, lors de ma visite à l’expo à la cité de la mode.

Et notre rencontre fut tout à fait intéressante.

Dès que je l’ai vu, je suis devenue hystérique. J’ai regardé ma copine F et on s’est précipité pour y prendre place. Je m’installe sur le tabouret, je le règle, ni trop haut, ni trop bas, toujours. Je farfouille dans ma poche et trouve une pièce de 2€.

F s’installe tant bien que mal sur mes genoux (bah ouais la cabine, elle est bien petite), on tire le rideau, on met la pièce et on attend.

Et là ce fut une perte totale de repères. Pas de voix automatique, pas d’écrans vidéos, pas d’indications. On attendait un peu nerveuses de savoir quand est ce que ça allait commencer. Au début, on ne bougeait plus. On reste un moment comme ça, gardant le sourire tout en murmurant des « qu’est ce qui se passe ? », « ça se déclenche quand ? ». On fini par se relâcher, un peu, on plaisante et CHLACK !!! le flash nous prend par surprise. La seconde fois, je trépigne, j’ai du mal à rester concentrée pour garder le sourire, F. a envie de rigoler, mais elle se contient. BIM!!! le flash. La 3ème est presque bonne, j’ai réussi à rester statique en souriant. La dernière, je ne sais pas trop ce que l’on a fait.

On attend encore un peu, ne sachant plus si le dernier flash est passé. Puis on sort de la cabine, on attend, impatientes de voir le résultat.

C’est un peu mythique pour moi le photomaton 4 poses. Il y a ces photos très sérieuses (au départ) où mon papa pose formidablement bien et celles (les plus courantes) où on voit une suite de photos de lui, de profil, de dos, en train de se lever puis une autre où il râle, s’énerve d’avoir raté les photos précédentes. On riait beaucoup de son impatience à poser dans les cabines. Cette photo de moi en mode, je suis la plus jolie, je sors de chez le coiffeur, j’ai 5 ans et je souris avec mes toutes petites dents. Je regarde bien l’objectif et encore maintenant quand je la regarde, je sens ma fierté d’être aussi bien coiffée. Mes photos « on est trop des filles fofolles » avec C et R. Avant on se recoiffait un peu, on réarrangeait nos vêtements, parfois même on se maquillait un peu. Dans la cabine, c’était une autre histoire, on ne se tenait plus. Criant les unes sur les autres pour essayer de se serrer dans le cadre, l’une tentait de ne pas être dissimulée par la mèche de cheveux de l’autre, pendant que je me chamaillais avec elles pour pouvoir conserver un semblant de place et que pendant ce temps un pied se faisait malencontreusement écrasé. Au final, on finissait par se marrer. Ma photo copine forever avec M, que je ne vois plus…mais j’ai encore la photo

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J’aime l’idée du moment inattendu, imparfait, mais toujours baigné d’une forme de lâcher prise. Bizarrement, j’ai moins cette sensation avec les numériques. La cabine de photomaton, j’ai l’impression que cela part forcément en vrille,  surtout à cause du flash qui met toujours un peu de temps à se déclencher.

Et le résultat alors ? eh bien vous l’avez donc sous les yeux en une de l’article. Enfin, c’est la 1ère partie de notre session photomaton. La deuxième fut un peu plus épique et le tirage nous a valu un fou rire de 10 minutes à cause de nos tronches respectives. Une partie de rigolade, un moment de détente, la simplicité de ce moment, cela m’a fait du bien.

Tellement !!!