Julia s’assume
Contrairement à d’autres, pour Julia Roberts, vieillir n’est pas une catastrophe. C’est même très libérateur.
La nouvelle quadragénaire ne s’en fait pas avec le vieillissement et assume pleinement son âge. Il n’est pas question de visiter un chirurgien esthétique pour subir un lifting par plus que le Botox fait partie de son quotidien. Elle ne veut rien savoir de tout ça. Julia affirme que viellir est très bon dans son cas. Il lui permet de décrocher des rôles de femme plus mature, des rôles intéressants où elle n’a plus à se faire toute belle pour plaire à son public. Elle ajoute qu’il n’est cependant plus question de tourner une scène un peu plus osée et encore moins de faire du nu. Avec trois enfants, son corps a changé, son ventre a des vergetures, sa peau est plus flasque, ses cuisses sont molles et montrent des signes de cellulite.
L’actrice considère qu’elle fait une petite vie de famille bien tranquille. Elle s’occupe elle-même des enfants, surveille son alimentation, fait des exercices et surtout de la natation et a décidé de vivre un jour à la fois. Le glamour de Hollywood semble bien loin d’elle-même si elle continue de travailler.
Julia n’est pas la seule à penser ainsi. Catherine Zeta-Jones qui n’a même pas 40 ans refuse de se déshabiller devant les caméras. Par par pudeur, mais bien parce qu’elle considère que son corps a vieilli et qu’elle n’a pas à s’offrir en pâture.
Enfin des actrices qui se démarquent du moule préfabriqué de Hollywood. Toutes des belles poupées blondes anorexiques gonflées au silicone et taillées sur le même modèle. Elles se ressemblent toutes.
Une ombre au tableau familial de Julia, elle ne peut plus endurer sa belle-famille, tout spécialement sa belle-sœur, une alcoolique qui passe son temps en cures de réhabilitation mais qui n’aboutit jamais à rien.
planete.qc.ca