Parfois je me pose je regarde, et me viennent des questions inutiles et sans raisons. Ben oui, on ne peut pas être intelligente tout le temps, faut bien que le neurone se repose, alors je me mets en pause et photographie.
Et je me demande en quoi consiste la vie de ces gens, là sous mes yeux, qui s’asseyent en rond en se tournant le dos. Ils attendent quoi posés là parfois deux par deux, le plus souvent solitaires. Mais ils attendent quoi le retour des beaux jours ou celui de l’espoir ? Ils attendent qui, un amant de passage, les fantômes de leur passé ? Des regards vides, peu de paroles échangées. Ils attendent, et moi je me raccroche à ma vie et je m’en vais. Je m’en vais rejoindre les miens, les vivants, ailleurs, plus loin, là où ça bat, pulse, échange, vit, mon vrai chez moi.
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