Nous remarquons que l’ensemble des marques de voitures recherchent à séduire les urban lovers avec les SUV.
Modèles aux dimensions moins généreuses, à peine plus grand qu’une golf, une 308 ou une clio, le 4×4 urbain se fait une place dans nos avenues.
Même si leurs looks possèdent un atout majeur qui font leur différence et qui séduisent énormément, j’avoue que je trouve que le positionnement en terme de communication tourne un peu en rond.
Que ce soit tout d’abord le Nissan Qashqai, même le Range Rover Evoque (qui est plus happy few), bientôt la Renault Captur…
Et ici la Nissan Juke, les agences et les marques surfent tous sur les codes de la culture urbaine.
Mais malheureusement, je trouve qu’elles ne jouent pas à fond cette carte et surtout ne se différencientabsolument pas.
Même si je peux comprendre l’intérêt de toutes surfer sur ces mêmes codes, je trouve qu’il n’y a aucune affinité réelle et concrète avec la richesse offerte par cette culture. De plus, les agences doivent toutes proposer les mêmes analyses et mettre en avant les quelques marronniers connus : le skate, le parkour et l’art urbain (grossier); j’oubliais vous pouvez rajouter un brin de hip-hop.
Cela est véritablement dommage. Car l’urban culture est riche. L’urban culture est aussi complexe que la pop culture, le punk, (…) peuvent l’être. Cette culture est en mutation permanente, elle va chercher des influences partout tout en possédant des racines riches et qui maintenant ont plus de 40 ans.
Il est dommage que les marques de voitures cherchent à être fun pour être fun. Il serait véritablement plus intéressant que chacune creuse plus les territoires d’expression pour forger à leur véhicule une véritable identité propre. Ainsi, la plateforme de marque serait beaucoup plus riche et permettrait de créer des histoires riches avec du brand content et des opérations on et off line singulières!