46ème Congrès AICA, Septembre 2013,
Košice & Bratislava (Slovaquie) :
‘White Places – Black Holes’
24-27 Septembre 2013
Espaces blancs, trous noirs.
Espaces blancs (terra incognita), terme utilisé en cartographie désigne des lieux sans nom précis sur la carte. Trou noir, en cosmologie définit une région dans l’espace-temps d’où la gravité empêche toute chose, y compris la lumière de s’échapper. ‘Espaces Blancs-Trous Noirs’ se fixe comme objectif d’analyser les stratégies par lesquelles les régions de la périphérie ont été ou se reflètent dans l’histoire universelle de l’art. Comment l’histoire de l’art locale est-elle perçue du centre, et comment l’histoire universelle de l’art est-elle perçue par la périphérie ? Espaces blancs –trous noirs, voilà un débat posé de façon permanente dans l’histoire de l’art, et ce débat à sa façon apparaît dans toute tentative de critique de l’art visuel. Au cours du dernier congrès qui se tenait en Tchécoslovaquie en 1966, l’isolement de la scène artistique dissimulée derrière le Rideau de Fer n’a pas échappé aux plus éminents critiques d’art de l’Aica. Ainsi, pendant quelques temps, le contact s’est établi avec le reste du monde et l’on a acquis un espace d’échanges où évoquer sa situation sur le plan international. Cependant, aujourd’hui encore nous faisons face à de tels problèmes, non seulement dans des pays d’Europe centrale ou d’Europe de l’Est, mais aussi dans tous les lieux où la scène artistique a évolué dans un isolement relatif sans avoir la chance de pouvoir communiquer directement avec les centres artistiques. Notre objectif donc, est d’organiser un congrès en Europe centrale qui se fera plus largement l’écho des associations qui expliquent comment les scènes artistiques locales sont perçues par l’histoire de l’art ‘officielle’. Ce problème, dans le sens le plus large, touche tous les artistes et toutes les productions artistiques qui se sont imposés de force sur la scène artistique, et ont retenu l’attention de l’histoire. Est-ce vraiment la critique qui décide ce qui est accepté et rejeté, et quelle méthode est employée dans les procédures de recherche ? Dans quelle mesure l’image créée est authentique et dans quelle mesure est-elle schématique ? Quel est le rôle du critique dans les régions moins connues et comment celles-ci voient-elles leur développement au-delà de ‘leur territoire’ ? Où en est la critique en 2013, et comment celle-ci reflète-t-elle l’évolution de la pensée engendrée par les nouveaux schémas de communication ?
Pour en savoir davantage , notamment sur la date limite des candidatures pour les communications, consulter http://www.aica-int.org