La manifestation patriopriapique du 24 mars a été un succès. Avec plus de 7 personnes par mètre carré au dernier décompte elle restera une des plus belles partouzes organisée par la droite qui ose. Il est temps maintenant de porter le fer au cœur de l’hydre rouge.
C’est dans cette perspective qu’un groupe de jeunes a lancé dans les jardins du Luxembourg l’opération « camping pour tous ». Entre rally champêtre et happening pour gens de bonne famille cette audacieuse opération vise, par l’occupation pacifique et les jappements de protestation, à convaincre les sénateurs de ne pas rester passifs face aux exigences de l’inique lobby gay.
Un choix porteur de sens pour tous les émigrés fiscaux
Ainsi que nous l’explique, Côme Hagen, organisateur de la manifestation et représentant de la motion « Gardarem lou Luxembourg », le choix du Parc (NDLR : en plus d’être géré par le Sénat) n’est pas un hasard. Le Luxembourg c’est aussi le nom de ce pays qui se dresse tel le phare de la « liberté fiscale » pour l’armée du « lumpen-entreprenariat » créateur de richesse dans la tempêtes des océans du socialisme d’Etat.
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La Liberté guidant le peuple avec des béquilles (allégorie)
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La Liberté guidant le peuple avec des béquilles (allégorie)
Dans un périmètre soigneusement délimité par une gendarmerie inféodée, les jeunes ont installé leur camp de base. Ils restent calmes et indifférents aux provocations de la maréchaussée qui va parfois jusqu’à les tutoyer. Ils ne manquent pas de rappeler que si « un coup de fil à Papa ne suffit pas », ils peuvent aussi devenir « vénères » et qu’au fur et à mesure que la tension monte une razzia sur les massifs de roses n’est plus désormais exclue (notamment les rosa carminae du massif sud dont « le nom est à lui seul une provocation »).
Une approche politique
Reprenant la vieille antienne marxiste du « tout est politique », les jeunes de « camping pour tous » ont apporté des provisions qui sont autant de marqueurs de leur engagement politique. Côme désigne avec fierté ses galettes Bonne Maman en nous livrant son interprétation toute personnelle : « la bonne et maman sont les deux femmes qui ont le plus compté dans ma vie. Je veux leur rendre hommage ».
A ses côtés, Sixtine Souite démoule un pack de Flamby et nous confie d’un air entendu et gourmand : « c’est pour gober, je ne suce pas, c’est contraire à mes principes ».
Un papa, une maman et mon pucelage
Mais ce qui unit les participants à l’opération « camping pour tous » c’est le rejet unanime du projet de loi autorisant le mariage des invertis. Lancelot de Lau de Lahaut, 16 ans, le visage bourgeonnant des fleurs de la révolution et de l’adolescence nous affirme : « un papa, une maman c’est évident ! Pour moi c’est un objectif à long terme ». Pourtant le jeune n’est pas aussi borné qu’une presse dévoyée se plait à écrire puisqu’il s’avoue « prêt à faire des concessions en s’autorisant la contraception » surtout si « ça lui permet de perdre son pucelage avant les JMJ ».
Promouvoir une certaine mixité sociale
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Gros succès de l’opération parmi les pigeons !
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Gros succès de l’opération parmi les pigeons !
Loin du pseudo caractère élitiste de la manifestation dénoncé par ses opposants, les organisateurs ont tenu à promouvoir la mixité sociale. C’est ainsi que Amaury dont la famille vit dans un hôtel du VIIe arrondissement — « non payé par la Mairie » insiste-t-il — n’hésite pas à prendre langue avec Anne-Ségolène, résidente du XVIe. La jeune femme avoue avoir traversé la Seine avec un peu d’appréhension mais elle ne se démonte pas et entend bien marquer son territoire car « ici c’est Paris » affirme-t-elle en martelant son sac Longchamp d’un poing vindicatif.
Elle nous explique le sens de son action : « Dans le métro j’ai accroché mon carré Hermès à un siège. Je veux qu’ils le voient, qu’ils sentent que nous pouvons être là au milieu d’eux, prêts à frapper, qu’ils sachent qu’ils ne sont en sécurité nulle part, même sur la ligne 13. Demain je fais un tag Chanel. Ils vont avoir peur. Et en plus ici je me fais plein de nouveaux amis. Avec le froid on se croirait presque à Courchevel ».
Cette radicalisation d’une partie de la jeunesse — surtout en dehors des heures de TP à Assas — devrait interpeller le gouvernement. En retournant contre lui les techniques de guérilla naguère utilisées par le parti socialiste et ses vassaux boboisés, les jeunes de « Camping pour tous » pourraient bien créer une surprise qui dépasse celle des joggeurs passant entre le Grand Bassin du Luxembourg et le carré des Begonias dragon wing. Plus inquiétant pour le gouvernement : avec les horaires d’été, le Parc fermera bientôt encore 30 minutes plus tard…