Ils sont au pouvoir et ils s’occupent de tout. Ils savent mieux que personne ce que veut le peuple. Les élites qui nous dirigent profitent de l’État et de l’argent public pour nous faire croire qu’ils veulent notre bien.
Par Bogdan Calinescu.
Un article de l'aleps.
Ils ne se rendent pas seulement maîtres de l’économie. La culture et l’éducation sont les autres secteurs qu’ils veulent maîtriser. Ils défendent les écoles publiques mais mettent leurs enfants dans les écoles privées. Ils se prononcent pour la culture pour tous subventionnées mais le font pour faire profiter leurs copains. Ils créent un État au sein de l’État providence. Leur État qui s’appuie sur la bureaucratie et profite des richesses créées par le pays. Ces élites ne peuvent pas se passer de l’interventionnisme. C’est leur raison d’exister.
En s’appuyant sur les écrits de Hannah Arendt, d’Emerson, d’Isaiah Berlin, de Jefferson ou de Lincoln, l’auteur dénonce ce qu’il appelle la « tyrannie de l’imagination sociale ». Les classes dirigeantes sont persuadées d’avoir une mission historique à accomplir, celle d’assurer la « justice sociale ». En France, on la confond avec le modèle social français. Peu importe le niveau du chômage ou les vraies chiffres de la pauvreté malgré d’énormes dépenses publiques. Au nom de la « justice sociale » on entretient une armée de fonctionnaires – devenue une clientèle électorale – et un État obèse.
• Michael Knox Beran, Pathology of the Elites: How the Arrogant Classes Plan to Run Your Life, Ivan R Dee, Inc., 2010, 312 pages.
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