La nature s’impose aussi dans ce numéro 11.
Un arbre, dressé au milieu de ruines consécutives à un bombardement, le bombardement des bâtiments du gouvernement palestinien à Gaza. Edouard Launet parle d’un autre arbre, sec, au début du film de Tarkovski, Sacrifice, et convoque la parole d’un évangéliste : « Marchez pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous surprennent. »
Des plantes sauvages en ville ou à la campagne sont autant de surprises qui n’ont pas le goût de la nostalgie, comme elles pourraient l’avoir chez Philippe Delerm. Le trèfle à quatre feuilles a beau être rare, « sa rareté ne lui confère aucun pouvoir, sa beauté ne sert à rien ». Mais il y a des fleurs à manger, des mûres parmi les ronces, des baies de sureau longtemps cherchées et qui soudain sont révélées dans un parc où la narratrice a aperçu des fraises sauvages. « Sauvages », c’est le titre de l’article de Marie-Pascale Lescot. Et il faudrait alors reprendre les livres de Gilles Clément (suivre aussi le lien dans la colonne de droite) : Eloge des vagabondes ou Manifeste pour le Tiers paysage.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble