Le compagnonnage d'un réseau d'échanges

Publié le 03 avril 2013 par Idealmag @idealmag2

Un aperçu de mon immersion au sein du petit groupe de compagnons dont je faisais partie, au Battement d’Ailes.


Le battement d’ailes Pendant presque 5 mois, seul ou par petits groupes, le compagnonnage du Réseaux d’Échanges de Pratiques Alternatives et Solidaires (REPAS ) offre la possibilité de s’immerger dans des projets plus larges. Ces immersions sont entrecoupées de trois regroupements, pour prendre du recul sur les événements, réfléchir un peu.

Le battement d’ailes
 

J’ai d’abord cru que nos activités seraient divisées en trois : des tâches bénévoles pour rendre la pareille aux structures, des temps d’échanges plutôt informels pendant les activités et enfin le vivre ensemble entre compagnons et avec les membres des structures.

En résumé, des attentes liées au vivre ensemble plutôt qu’au travailler ensemble. Erreur pour une formation axée sur la découverte du travail collaboratif et coopératif. Le collectif de travail s’est bâti autour d’un centre agroécologique, une réalisation de plus d’un million d’euros (financée à près de 80 % par des institutions publiques).

Des commissions assurent la gestion des différents domaines d’activités à la manière des habituels départements. Les divers projets amènent échéances et obligations de résultats, peut-être le prix à payer pour pouvoir s’inclure dans l’économie classique. Tout en devant répondre à des contraintes classiques d’entreprises, l’équipe fonctionne de manière relativement autogérée.

un article de Mathieu Lamour : (vagabond reporter en transition)  Lire la suite