Annoncé en février dernier juste avant le MWC 2013, Google avait un peu surpris tout le monde avec le nouveau Chromebook Pixel. En effet, non seulement, c’est un Chromebook 100% Google, mais il intègre de plus un écran tactile de 12,85″ avec une résolution de 2560×1700, soit une densité de 239 dpi. Le Chromebook Pixel est donc désormais l’ordinateur portable avec la « la plus haute densité de pixels », passante ainsi devant les MacBook Pro Retina d’Apple.
Equipé de Chrome OS, forcément, le Chromebook Pixel vous propose ainsi un châssis unibody en aluminium anodisé. Du côté des caractéristiques techniques, on a un écran tactile Gorilla Glass multitouch de 12,85″ avec une luminosité de 400 nits, une résolution de 2560 1700 soit une densité de 239 dpi, un processeur Intel Core i5 Dual Core cadencé à 1,8GHz avec 4Go de RAM et un GPU Intel HD Graphics 4000, un lecteur de cartes SD/SDHC/SDXC, une capacité de 32Go ou 64Go sur la version 4G LTE (+ 1To sur le Cloud via Google Drive durant 3 ans), une webcam HD 720p, 2 ports USB 2.0, un mini display port, le Wifi dual-band, le Bluetooth 3.0, un clavier rétro-éclairé, un pavé tactile en verre dépoli et une batterie de 59 Wh. Ses dimensions sont de 297,7×224,6×16,2mm pour 1,52kg.
Pour l’instant disponible uniquement aux États-Unis et en Angleterre, comptez 1299$ pour la version WiFi et 1449$ pour la version 4G LTE.
Quand vous le prenez en main pour la première fois, la première impression ne laissera personne indifférent. Le Chromebook Pixel est beau, très beau, trop beau ! En fait, malgré ce que proposent Acer, Asus ou encore Samsung, Apple et ses MacBook restaient toujours un petit cran au-dessus. Avec son Chromebook Pixel, Google fait mieux. Le design tout anguleux est très réussi, les matériaux nobles et flatteurs. Je n’ai pas grand-chose à ajouter en fait, j’ai été séduit par le hardware. La finition est au top et contrairement à certains ultrabooks, l’écran ne se « tord » pas et les repose-poignets ne s’enfoncent pas. J’avais un peu peur avec le design de la charnière, mais au final, ça rend bien dans le design général.
Le clavier réagit très bien et est très agréable à l’utilisation, mais surtout, c’est le trackpad qui surprend puisqu’il reprend le même rendu que ce que je connaissais déjà avec les MacBook. À noter que les haut-parleurs sont cachés sous le clavier et le rendu sonore pas trop mauvais. Il y a aussi un second micro sous le clavier pour éliminer le son des touches lors de Google HangOuts, ce n’est pas grand-chose, mais c’est bien appréciable.
Pour ce qui est de l’écran, vous vous en doutez, le rendu est très fin et propre. Je ne l’ai pas encore eu assez longtemps pour me faire une idée au niveau de la fidélité des couleurs, mais ça me semblait bien. Évidemment, tout dépendra des sites que vous visiterez et pour l’instant, en dehors des sites de mastodontes comme Apple ou Google, ça manque encore de sites optimisés. Le Chromebook Pixel propose également de bons angles de vision, on est clairement un cran au-dessus de ce que proposent les ultrabooks sous Windows 8. On pourra juste reprocher le côté brillant de l’écran, pas toujours ce qui se fait de mieux pour contrer les reflets.
J’avais un doute sur l’utilité de l’écran tactile, surtout sur un Chromebook. Eh bien, comme pour Windows 8, ce n’est pas dénué de sens et c’est agréable de pouvoir zoomer un simple pinch-to-zoom. Par contre, j’aurais aimé que Google développe un peu plus les gestes comme sur Windows 8 parce que pour l’instant, c’est un peu le néant.
Au niveau des performances, inutile de vous dire que Chrome OS tourne très bien avec un processeur Intel Core i5 cadencé à 1,8Ghz. Du peu que je l’ai utilisé, il chauffait un peu toutefois sans être forcément désagréable.
Au final, le plus gros reproche que je ferai à ce Chromebook Pixel est qu’il n’est pas sous Mac OSX ou Windows 8. Parce que très honnêtement, il est limite « trop » pour Chrome OS. Alors peut-être et sans doute que ça changera dans un avenir plus ou moins proche, mais en attendant, j’aurais voulu ce hardware avec un OS plus conventionnel.