Mince ou avec des courbes, la guerre est declaree pour les miss en cote d’ivoire

Publié le 03 avril 2013 par Zafro @zafroland

Jeunes filles participant à un concours de beauté le 22 mars 2013 à Anoissi (Côte d’Ivoire) soulevant un paradoxe entre les nouvelles beautés et celles qui ont toujours été appréciées, celles avec des formes et des « lolos ».

La question est posée, faut-il continuer à être pour les « courbes africaines » connues pour leur rebondi ou faut-il de plus en plus se calquer sur un type de silhouette plus international ?

Lors de récents concours, les admirateurs de courbes et fessiers ont été étonnés de constater que les participantes étaient de plus en plus minces.

Une jeune chanteuse ivoirienne nommée « Princesse Amour » espère d’ailleur avoir du succès avec son titre « Lalas ». Ce nom a été donné aux petites poitrines en opposition avec « Lolos », la chanson du célèbre Meiway. Les gens avaient l’habitude de célébrer les formes voluptueuses, les grosses fesses, mais pour la jeune chanteuse ils prendront dorénavant l’habitude de regarder du côté opposé.

Meiway a proclamé lors d’un concert l’an passé :

« Vous, les blancs, vous aimez vos femmes minces, nous, on les aime avec des formes. »

Mais au concours de Miss Côte d’Ivoire ce sont plus des « Lalas » que des « Lolos » que l’on pouvait voir. Victor Yapobi, le Président du comité a dit :

« Nos beautés peuvent maintenant se comparer aux standards internationaux (…) En Afrique les femmes deviennent de plus en plus minces, les marques préfèrent. »

Le paradoxe reste qu’en dehors du podium les langues se déliaient et certains n’hésitaient pas à dire qu’en Afrique être mince est encore synonyme d’être mal nourri, d’être malade. Celles appelées les « awoulaba » (voluptueuse en language Baoule) restent encore avoir beaucoup de succès.

Alexandrine N’Goran, gagnante du concours « Awoulaba 2013″ en Côte d’Ivoire.

La grande gagnante du concours « Awoulaba 2013″ se prénomme Esteve Alexandrine N’Goran qui déclara qu’elle s’était présenté pour honorer la vraie femme africaine. La femme d’affaire de 38 ans, mère de trois enfants, voulait démontrer que les femmes comme elle peuvent encore être à l’aise avec leurs courbes.