Et si tout compte fait, Jérome Cahuzac était un petit joueur par rapport à ses camarades de droite, 600.000 euros, après tout, ce n'est pas beaucoup chez les gros magouilleurs, et puis au fond, cet argent est à lui. D'autant plus que ce compte a 20 ans, la somme n'est pas si énorme. Je pense qu'en draguant des vieilles dames, on obtient plus d'argent et plus rapidement.
Avec cette affaire qui a fait plus de bruit que le match PSG-Barcelone, on en oublie le débat à l'Assemblée nationale prévu sur le projet de loi sur l’emploi, moins de trois mois après l’accord national interprofessionnel conclu entre le patronat et trois syndicats en carton , les députés vont débattre de la transposition dans la loi de cette combinaison de flexibilité accrue pour les employeurs (accords de maintien dans l’emploi, mobilité interne...) contre de nouveaux droits pour les salariés (accès élargi aux mutuelles, droits rechargeables au chômage, formation...). On y croit ou pas mais à l'arrivée c'est toujours les mêmes qui trinquent. La droite va défendre les patrons, la gauche va défendre les salariés (en principe), dans tout les cas, ce ne sont pas les plus concernés qui vont décider.
Le nord-coréen Kim-Jung Mekouille est dans l'impasse après ses multiples provocations, le "Dirigeant Suprême" (nique ta mère) doit pourtant remporter une victoire, même petite, à l'heure où il tente d'imposer son emprise sur l'armée, surtout, et la population, un peu plus d'un an après sa montée sur le trône. Si en apparence, le peu qu'on a pu voir, la transition dynastique s'est déroulée sans accroc, il parait que certains experts voient dans les gesticulations de Kim le signe d'une instabilité politique à Pyongyang. "Kim ne se sent pas en sécurité. Sinon, il n'aurait pas besoin d'être aussi provocateur", le con, il va s'en prendre une dans la gueule.
Pour en revenir au match d'hier, les insupportables blaugrana pourtant soutenu par notre ministre de l'intérieur ne sont pas vraiment ravi du match nul (2-2) concédé en quarts de finale aller. Le club catalan et la presse espagnole n'ont pas apprécié l'arbitrage de Wolfgang Stark, comme si le club le plus riche du monde, le plus tout d'ailleurs, avait besoin de ses excuses à deux balles.