On ne peut pas avoir bon à chaque fois, bien hélas. A nouveau recommandé par Light, Stardust, le mystère de l’étoile ne m’aura pas convaincu, vous l’aurez compris. Explications.
Stardust nous entraîne dans les pas de Tristan, quelque part en Angleterre ; éperdument amoureux de Victoria, il part “de l’autre côté du mur”, lieu où il est interdit de pénétrer (autant que possible) qui s’ouvre sur un univers fantastique où navires volants, sorcières, princesses en captivités et princes querelleurs se croisent sans interruption, et tout cela pour en ramener l’étoile qui s’y est écrasée.
Le résumé peut paraître gentillet, mais fort est de constater malgré cet aspect que les idées sont là, et qu’il y avait de quoi en tirer quelque chose d’intéressant. Manque de bol, l’histoire elle-même met vingt bonnes minutes à débuter (puisque le spectateur suit avant tout les mésaventures du père de Tristan), et quand elle débute enfin, c’est pour partir dans tous les sens. Certes, Tristan y est officiellement le protagoniste. Mais cela ne nous empêche pas d’assister aux luttes intestines pour le pouvoir auprès des princes, de s’intéresser au complot des sorcières et j’en passe. De même, le jeu d’acteur laisse quant à lui à désirer et les protagonistes s’avèrent assez peu convaincants ou outranciers dans leurs mimiques.
Qu’y a-t-il à en retenir me direz-vous alors ? D’abord les princes (dont la majorité se ballade sous forme de spectres plutôt désopilants), mais surtout l’apparition de Robert de Niro dans le rôle du capitaine Shakespeare avec, à ses côtés (bien que trop souvent silencieux), Dexter Fletcher (que l’on retrouve dans le rôle du concierge dans la série Hotel Babylon) qui remontent le niveau par leur simple charisme à l’écran.
Encore une fois, dommage, il y avait de quoi faire un truc fort sympathique. Mais pour le coup (et selon mon avis subjectif), c’est raté.