"Cette nouvelle ne m'a pas fait plaisir", a confessé Jack Lew au cours d'une réception à la Maison Blanche dans une conversation privée, faisant confidence de ce qui devait être un secret soigneusement gardé, à un membre de sa famille, journaliste à Chicago.
Barack Obama, pendant ce qui a été une année extraordinaire en 2012, ponctuée de bouleversements planétaires et de sa ré-élection, ressent un chamboulement intérieur sans précédent, et le pousse à réfléchir "sept jours" avant de confirmer son départ de la Main Blanche.
Le secrétaire général est traditionnellement le collaborateur le plus proche du président, et règne sur l'aile ouest de la Maison Blanche, centre nerveux de l'exécutif américain. Il a vu le président actuel très hésitant lors des interventions contre Ben Laden, lors du conflit contre Kaddhafi, et le sentait de moins en moins entreprenant, notamment dans son manque d’engagement sur la question du Mali. En somme, ses convictions personnelles grandissantes vont bien plus dans le sens de la paix, des négociations politiques, que dans la logiques des théâtres géopolitiques.
Barak Obama souhaite se tourner vers sa famille qu'il a beaucoup négligée par la force des choses, et surtout, semble s'orienter vers un engagement total pour la protection de la planète, aujourd'hui plus que jamais sous la menace nucléaire, selon ses propres paroles. Son souhait profond serait de mobiliser tous les chefs d’États sur la question urgente de l'environnement et le réchauffement climatique.
La nouvelle se répand chaque jour depuis vendredi soir, dans les couloirs du Pentagone et de la Maison Blanche, dont le personnel semble plutôt troublé, choqué par la soudaineté, voyant un lien évident entre la démission du Pape Benoit XVI, la future chute pressentie du FMI, et la réflexion inquiétante de leur président. Beaucoup se questionnent sur ce qui se cache sous les cartes secrètes géopolitiques, assez grave pour provoquer de telles remises en questions.
Il semblerait que d'autres dirigeants politiques soient en proie à des doutes sur les orientations planétaires, laissant pressentir un changement des consciences, l'abandon des obligations envers le FMI, jugé responsable des graves conséquences sur les peuples, sur fond de crise de la dette.
Barak Obama sera-t-il enfin le sauveur dont le monde avait rêvé, futur président de l'écologie planétaire ?