- que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a donné l’ordre à son armée vendredi 29 mars de se tenir prête à des frappes de missiles contre des cibles américaines, y compris sur le sol des Etats-Unis et contre des bases dans le Pacifique et en Corée du Sud. A l’heure qu’il est, on attend. Fébrilement, sauf si on adore les feux d’artifice. En même temps, se tenir prêt ne veut pas dire agir. Puis, si ça commence, il y aura riposte et, comme on nous le dit dans les films catastrophes depuis des décennies, la planète sera quasi désintégrée et un héros anonyme américain sauvera une partie de l’humanité, mais une partie seulement. Mais dans quel état sera la Terre, on n’en sait trop rien. Y aura-t-il une incidence sur les connexions internet, la faune la flore, le classement de la Ligue 1 de football, c’est probable mais pas certain. Doit-on arrêter Kim avant qu’il n’appuie sur le bouton ou n’a-t-il pas les moyens de ses folles ambitions ? Grogne-t-il plus haut que son fût, le fût de son canon, je veux dire ? Faut-il fermer nos volets, s’enterrer, profiter de la vie tant qu’il est temps ? Qu’on nous donne tous les faits et les effets, et puis ensuite on prendra nos décisions nous-mêmes, par nous-mêmes.
- que les personnes de 65 ans et plus ayant les niveaux d'omega-3 les plus élevés dans leur sang vivent en moyenne 2,2 ans de plus que les autres. La question de savoir si ce serait bien de prolonger la vie ou non ne se pose pas ici. Ou alors, elle ne pose que par sous-entendu, et en fonction de ses propres objectifs, il sera toujours temps de choisir son alimentation. Car ces acides gras se trouvent surtout dans certains poissons comme le saumon. Il faudrait donc oublier un peu la viande. Le risque de mortalité pourrait être réduit de 27% et les maladies cardiovasculaires de 35 %. On aurait une forme de choix à effectuer. Ces constatations et ces chiffres ont été fournis par des chercheurs de l'université de Harvard et de l'université de l'État de Washington. On va donc considérer que les informations sont fiables. Qu’on nous donne tous les faits et les effets, et puis ensuite on prendra nos décisions nous-mêmes, par nous-mêmes.
- que Boyan Slat, 19 ans, a eu l’idée de débarrasser nos eaux des millions de tonnes de plastique qui les polluent. Ça partait d’une bonne intention, on ne peut pas reprocher au jeune garçon de ne pas s’intéresser à sa planète. Peut-être qu’un plus vieux que lui s’est un peu moqué en lui disant que c’était très bien de penser ainsi, mais qu’il manquait le comment. Qu’à cela ne tienne, Boyan a présenté lors d’une conférence éminemment sérieuse, évidemment, en octobre 2012, un concept qui pourrait permettre de retirer des océans 7,25 millions de tonnes de plastique en 5 années à peine. Mazette. Cinquante ingénieurs travaillent à présent sur le projet. Et en plus, il a créé des emplois ! S’il réussit son coup, avec ses petits assistants, les bénéfices pour la faune et la flore océanique ainsi que pour nous, qui nous trouvons au bout de la chaîne alimentaire, seront exceptionnels. Une histoire de courants qui amèneraient les déchets dans ses barrages flottants. Mais pour une explication plus technique, contactez Boyan. A savoir si on peut encore nager plein de crème solaire en attendant, on lui demandera aussi. Qu’on nous donne tous les faits et les effets, et puis ensuite on prendra nos décisions nous-mêmes, par nous-mêmes.