L’entrepreneur français saute dans le vide sans filet. Il peut passer des années à mettre au point une machine industrielle, sans même se poser la question de comment il va la commercialiser. Il est obsédé par une idée. Mais il parvient à survivre, sans chiffre d’affaires ! Grâce aux aides de l’Etat, qu’il est extraordinairement doué pour trouver ! De ce fait, il n’a jamais les moyens de mettre au point sa découverte, il avance en bricolant. Et il finit par s’épuiser à la tâche.
Cela me semble signifier deux choses :
- Cet entrepreneuriat misérable absorbe les ressources de l’Etat pour rien, nous avons besoin d’un dispositif de sélection, qui liquide rapidement ce qui n’a pas d’avenir, et, au contraire, donne les moyens de se développer à ce qui en a ;
- l’entrepreneur doit être équipé de collaborateurs qui sachent construire et appliquer un plan de développement rationnel.