Top of the Lake // Mini-series. Episode 3.
J'avais eu l'occasion de vous parler très récemment des deux premiers épisodes de cette charmante mini série : Top of the Lake. Et je dois avouer que j'ai du mal à lui trouver
des défauts. Cette semaine nous allons découvrir une petite vidéo qui met en scène Tui. Bien évidemment, tout de suite j'ai repensé à la vidéo dans The Killing (US) (et je
suppose aussi la version originale). C'était tellement flagrant mais ce n'est pas grave car au fond, je trouve presque Top of the Lake encore plus soignée que sa conjointe.
Pourquoi ? Tout simplement car Jane Campion avec son comparse dont j'ai oublié le nom parvient à créer quelque chose d'assez singulier avec Top of the Lake. Dans
ce climat très étrange et mystérieux, nous sommes plonger avec calme finalement dans l'histoire. Il n'y a jamais de gestes brusques. Tout est fait pour que l'on se sente vraiment imprégnés par le
sujet. Ce qui n'est pas plus mal au fond car c'est aussi pour cela que j'aime Top of the Lake. Cela ressemble un peu à ce cinéma indépendant, cette nouvelle vague. Et à raison
puisque Top of the Lake est diffusée sur Sundance Channel.
Ce troisième épisode se concentre sur un sentiment assez étrange qu'est le dégoût de soi. Ce qui va permettre à Robin et Matt de se confronter malicieusement. Robin est depuis le début de la
série quelqu'un qui ne lâche pas son os. C'est une femme intrépide qui cherche la justice pour Tui. On peut le comprendre car je suis certain que cela cache quelque chose. Peut être est ce
qu'elle a perdu un enfant quand elle était plus jeune (on va lui poser la question à un moment de l'épisode afin de savoir si elle a un enfant). Elle veut aussi passer du temps avec la vidéo de
Tui pour l'éxaminer et comprendre qui était cette jeune fille. Un peu comme son homologue de The Killing qui s'était elle aussi imprégnée de la vidéo de Rosie Larsen afin de
mieux la comprendre et surtout pourquoi elle a été tuée. Robin sent qu'elle peut se retrouver en Tui aussi. C'est un peu ce sentiment d'empathie qui est génial car le téléspectateur que je suis
le ressent aussi. Du coup, on parvient encore plus à s'imprégner de la sagesse de Top of the Lake.
Note : 8.5/10. En bref, la série nous plonge un peu plus dans sa stupeur et sa froideur. J'aime.