[TEST] Bioshock Infinite

Par Evilredfielduniverse

Bioshock Infinite a fait beaucoup parlé de lui depuis son annonce. Après un épisode 2 très bon, bien que moins novateur et surprenant que son ainé, les trailers l’annoncaient : Bioshock Infinite sera différent. Dans un univers aérien, haut en couleur, qu’apporte ce nouvel épisode dans un univers déjà bien original…

Ramener la fille et la dette sera effacée…

1912 : vous êtes Booker DeWitt, détective privé de profession New-Yorkais, chargé par un mystérieux employeur de se rendre à Columbia, une cité volante, afin de ramener à New-York, une fille, le tout dans le but d’effacer une dette. Mais la ville dans les airs, dominée par Comstock, un vieux monsieur à l’égo surdimensionné (remarque personnelle…), qui s’est autoproclamé « prophète », cache bien plus que l’onirisme et l’aspect Edennien qui s’en dégage…

Vous l’aurez compris, il ne s’agit que du synopsis, le scénario de Bioshock Infinite étant particulièrement riche en mystères et dénouements qui se doivent d’être découvert par le joueur. Irrational Games ayant fait un bel effort pour rendre l’histoire originale, passionnante, dans un univers à la fois inédit et innovant. La fin est particulièrement travaillée, et … mais je n’en dirais pas plus.

En terme de contenu, cet épisode fait l’impasse sur le mode multijoueur (ohhhhhhh… non on s’en fout), et se concentre sur un mode histoire d’une bonne durée de vie pour un FPS, facilement 12h de jeu pour une première partie. A savoir que le mode de difficulté « 1999″ se débloque une fois le jeu fini. Mode particulièrement corsé niveau challenge ! Une magnifique option dans le menu nous prépare aux futurs DLC et à un futur passage en caisse virtuelle…. Moyen moyen…

Arme à feu, tonique ou les deux ?

Les habitués des premiers Bioshock ne seront pas décontenancés par le gameplay d’Infinite, celui ci reprenant les bases instaurées il y a 5 ans déjà. Pour vous défendre contre les tarés de Columbia, vous aurez diverses armes, passant du gun simple au fusil à pompe, en passant par le sniper ou le lance-grenade…. Si le design de ces armes restent soignées et joliment vintage, je regrette que celles ci ne soient pas plus « customisables »,ce qui faisait le charme des armes de Rapture (cf Bioshock 1 et 2)… Chaque contenant ou presque, ennemis y compris, peuvent être fouillés et ainsi glaner de l’argent, des munitions ou des soins.

Vous pourrez également attaquer vos ennemis par le biais d’un crochet attaché à votre main gauche, qui vous permettra d’infliger des coups puissants et d’achever vos ennemis lorqu’une icone en forme de tête de mort apparait au dessus d’eux. Ce crochet vous permet également de vous déplacer sur l’aérotram, sorte de grand huit reliant différentes zones. Au départ un peu déroutant, on prend vite plaisir à se déplacer et à attaquer depuis les hauteurs.

Et n’oublions pas les toniques, l’équivalent sur Columbia des plasmides, ces boissons vous donnent des pouvoirs plus ou moins originaux, de la boule de feu, aux nuées de corbeaux… le tout ayant une puissance progressive et améliorable par le biais des « Dollar Bill », ces distributeurs qui vous procureront munitions, soins et upgrades en tout genre.

Mais LE gros plus reste Elizabeth, cette fille qui, en plus de vous trouver des cristaux (sources d’énergie des toniques) et des soins, à la possibilités d’ouvrir des « failles », et de faire apparaître des éléments de décor d’une dimension différentes. Le comment du pourquoi, vous le découvrirez, mais cette possibilité est vraiment bien pensée et amène un soupçon de stratégie dans les combats.

Une identité visuelle et sonore qui lui est propre.

Le premier Bioshock nous a tous mis une claque ! Si la claque est bien moins forte en 2013, la dimension artistique est formidable ! Voir une ville de 1912 volante, avec une technologie futuriste et nouvelle, nous offre une vision uchronique qui, à défaut de ne pas plaire à tout le monde, à le mérite d’être sacrément bien fichue ! Les graphismes fins et colorés, avec un très léger effet de cell-shading, sont du plus bel effet. Et que dire des musiques, délicieusement rétro, avec des passages particulièrement stressant et angoissant… Du très bon sur toute la ligne. Ajoutons à tout ça des doublages français d’excellente qualité ! Un bonheur pour les oreilles !

Conclusion : Bioshock Infinite m’a conquit ! Etoffant grandement l’univers mystérieux qu’ils ont crées, les développeurs d’Irrational Games m’ont emmené à Columbia et m’ont bluffé par son histoire à la fois complexe et captivante, ses graphismes colorés et inspirés et sa bande-son remarquable. Quelques points m’ont cependant un peu déçu, comme en ce qui concerne les armes, que j’aurai souhaité plus élaborées, et quelques boss assez (trop) coriaces.

J’AIME !!!
  • L’histoire !!
  • Elizabeth, mystérieuse et très attachante.
  • Une réalisation au top.
  • Columbia, un personnage à part entière.
J’AIME MOINS…
  • Les armes pourraient être plus originales.
  • Quelques boss et sous-boss coriaces !