Cette semaine je me suis lachée et ma P.A.L a sérieusement augmenté.
Plaisirs coupables : "Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m'appellent "l'Exécutrice" et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c'était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n'est pas toujours très exaltant et mon patron m'exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s'en servir. Tuer des vampires, c'est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d'enfance. Depuis qu'ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il yen a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !"
Le cadavre rieur : "Savez-vous ce que c'est qu'une "chèvre blanche"? Eh bien, en jargon vaudou, c'est un doux euphémisme pour désigner la victime d'un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j'ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés... mais ça, non! Pas question... Mais je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d'un million de dollars. L'ennui, c'est que tout le monde n'a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu'un pour faire le boulot. Qu'on va se retrouver avec un mort-vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c'est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner! Comme si je n'avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires..."
En lisant la quatrième de couverture d'un des derniers tomes à France Loisirs, j'ai trouvé le ton très drôle et j'ai eu envie de voir ce que ça donnait et comme c'est une saga autant commencer par les premiers tomes.
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"Sabrina, jeune femme timide et
effacée, travaille comme caissière au Caddie Market de Biarritz. Cette vie peu palpitante, renforcée par l'autorité d'une famille italienne conservatrice, est transformée par sa rencontre avec un
écrivain, Marc.
La jeune femme tombe amoureuse et
entame une relation passionnée avec l'écrivain qui la pousse à aller de l'avant et à suivre ses envies. Il découvre alors que Sabrina a un don rare : elle est douée de facultés olfactives très
développées, mémorisant et identifiant toutes les odeurs qu'elle rencontre. Il l'encourage à devenir un « nez » : Sabrina se lance et décide de partir à Grasse tenter sa
chance..."
L'auteur qui m'avait proposé de découvrir son roman "Le roman du parfum", après lecture de mon avis, m'avait également proposé de m'envoyer ses autres romans. C'est maintenant chose faite.
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"Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre..."
Julie de la librairie d'Orléans me l'a fortement conseillé. L'auteur sera d'ailleurs présent le 4 mai prochain à la librairie à 15 h et comme j'en ai entendu parler en termes positifs je me suis dit que je devrais tenter le coup.
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"L'histoire se déroule dans l'Amérique des années 1950, encore frappée par la ségrégation. Dans une Amérique où le " White only " ne s'applique pas qu'aux
restaurants ou aux toilettes, mais à la musique, au cinéma, à la culture populaire. L'Amérique de Home est au bord de l'implosion et bouillonne, mais c'est ici la violence contre les Noirs
américains, contre les femmes qui s'exprime. Les grands changements amorcés par le rejet du Maccarthisme, par la Fureur de vivre ou le déhanché d'Elvis n'ont pas encore
commencés . En effet, les Noirs Américains sont brimés et subissent chaque jour le racisme et la violence institutionnalisés par les lois Jim Crow, qui distinguent
les citoyens selon leur appartenance " raciale ". Pour eux, le moindre déplacement, même le plus simple, d'un état à l'autre, devient une véritable mission impossible. En réponse à cette
oppression, l'entraide et le partage ? facilités par l'utilisation du Negro Motorist Green Book de Victor H. Green qui répertorie les restaurants et hôtels accueillant les noirs dans différents
états ? sont au coeur des relations de cette communauté noire dans une Amérique à la veille de la lutte pour les droits civiques.
La guerre de Corée vient à peine de se terminer, et le jeune soldat Frank Money rentre aux Etats-Unis, traumatisé, en proie à une rage terrible qui s'exprime aussi bien physiquement que par des
crises d'angoisse. Il est incapable de maintenir une quelconque relation avec sa fiancée rencontrée à son retour du front et un appel au secours de sa jeune soeur va le lancer sur les routes
américaines pour une traversée transatlantique de Seattle à Atlanta, dans sa Géorgie natale. Il doit absolument rejoindre Atlanta et retrouver sa soeur, très gravement malade. Il va tout mettre
en oeuvre pour la ramener dans la petite ville de Lotus, où ils ont passé leur enfance. Lieu tout autant fantasmé que détesté, Lotus cristallise les démons de Frank, de sa famille. Un rapport de
haine et d'amour, de rancoeur pour cette ville qu'il a toujours voulu quitter et où il doit revenir. Ce voyage à travers les Etats-Unis pousse Frank Money à se replonger dans les souvenirs de son
enfance et dans le traumatisme de la guerre ; plus il se rapproche de son but, plus il (re)découvre qui il est, mieux il apprend à laisser derrière lui les horreurs de la guerre afin de se
reconstruire et d'aider sa soeur à faire de même. "
Depuis le temps que j'en entends parler, le voir sur les étagères de la bibliothèque fut une trop grosse tentation.
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"Eté 1995, Cornouailles. Malgré le
temps incertain, Heather et Kelly partent se baigner. L'obscurité tombe rapidement, le brouillard s'épaissait et les deux adolescentes ne reviennent pas. Après une nuit de recherches, on retrouve
Kelly prostrée et traumatisée. Quant à Heather, son corps est découvert dans une usine désaffectée le long de la côte. La thèse de l'accident est retenue mais le doute continue de
planer.
Quatorze ans plus tard, la mère de
Heather, Ruth, a refait sa vie avec un autre homme. Elle a eu une autre fille, Béatrice, qui a maintenant dix ans. Elle croit avoir tourné la page quand Béatrice disparaît à son tour. C'est comme
si le cauchemar recommençait ...
Chargés de l'enquête, les deux
policiers Will Grayson et Helen Walker vont s'apercevoir que la folie et le crime ne sont pas toujours là où on les attend."
Tout simplement parce que c'est un polar/thriller et que j'aime ça.
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"À 82 ans, Sheldon Horowitz, veuf, horloger à la retraite et
ancien Marine, accepte en ronchonnant de quitter New York pour aller vivre chez sa petite-fille, dans une ville qui n'était même pas la dernière sur sa liste des endroits ou finir ses jours.
Parce qu'elle n'y figurait pas du tout. Oslo. Des contrées de neige et de glace accueillant au maximum un millier de juifs et pas un seul ex-sniper, ayant perdu son fils au Vietnam comme Sheldon.
Seul avantage : dans la patrie des grands blonds, les Coréens qui le poursuivent depuis 1952, à n'en pas douter, se repèrent plus facilement !
Jamais il n'aurait imaginé que la Norvège allait lui offrir une ultime mission. Mais quand sa voisine serbe se fait
assassiner par un gang de Kosovars, Sheldon se jure de protéger son fils de 7 ans coûte que coûte. Le début d'une odyssée incroyable pour sauver l'enfant et tenter de racheter ses erreurs
passées..."
C'est une maison d'édition assez récente et dont j'avais envie de lire un titre alors quand ce roman m'a été proposé (parmi d'autres) dans le cadre du club de lecture des blogueurs de la librairie je me suis laissée tenter.
Bonnes lectures !!!