Le film, de 70 minutes, que j'ai pu voir chez José Judkovsky en 2011, veut vraiment le déplacement. Il est admirablement bien fait et très pédagogique. Bien sûr, comme à chaque fois que c'est un apport ethnique particulier qui est étudié, il donne un peu l'impression, terriblement piégeuse, que le tango est le produit exclusif de la communauté en question. C'est une particularité que José Judkovsky partage avec le musicien Juan Carlos Cáceres, le premier sur la contribution yiddish et le second sur celle des Afro-Américains. Mais dans les deux cas, le résultat est éclairant si l'on sait garder en mémoire le caractère parcellaire et ultra-spécialisé de ces recherches.
Une projection à ne pas manquer si l'on se trouve à Buenos Aires, le jeudi 4 avril 2013, à 18h30.
Entrée libre et gratuite.