Magazine Culture

The Strokes ‘ Comedown Machine

Publié le 01 avril 2013 par Heepro Music @heepro

The Strokes {Comedown Machine}Le premier bémol apparent sur ce nouvel album, c’est sa pochette. À la fois sympa et déconcertante, pour son efficace simplicité d’un côté, pour son logo écrasant au dessus des nom du groupe et titre de l’album. Certes, il faut ne pas oublier d’y voir un très joli clin d’œil à l’ère du vinyle où les labels ou sponsors (types radios) imposaient leur présence en une de couverture, ce qui n’est désormais plus le cas. Enfin, presque.
Ensuite, c’est tout. Je n’irai pas chercher d’autres points noirs sur Comedown Machine, puisque après First Impressions Of Earth et Angles, les Strokes semblent retrouver une certaine forme très plaisante, même si l’on se rend vite à l’évidence qu’ils ne sont plus dans la même veine créatrice qu’il y a dix-douze ans.
Je ne reviens pas sur les deux premiers extraits, « One way trigger » et « All the time « , mais vous confirme que je préfère toujours le premier au second pour sa jovialité ainsi que son ambition de ne pas entrer dans quelque moule, tout l’inverse pour le second, bien trop classique selon moi et à ce titre, « Slow animals » ou « Happy endings » se révèlent bien plus sympas.
De toutes façons, le quintet américain ne change pas foncièrement sa recette, nous offrant onze petits titres toujours aussi clinquants.
L’entrée en matière « Tap out » est vraiment très bonne et c’est carrément l’un des meilleurs moments de l’album précédant l’enchaînement des deux singles (qui apparaissent cependant chronologiquement inversés).
D’autres très bons morceaux arrivent en milieu de disque avec « 80’s comedown machine » puis « 50/50 », respectivement le plus long et le plus court.
La fin retombe un tout petit peu je trouve, mais quelques titres arrivent à ne pas trop abaisser le tout, de « Slow animals » et son refrain dévastateur à « Call it fate, call it karma » parfait pour clore l’album, même s’il risque d’en étonner plus d’un, sans oublier le doux « Chances ».
Bref, s’il est une chose certaine, c’est que je vais me remettre à écouter les Strokes un peu plus régulièrement grâce à ce nouvel album qui, s’il n’atteint pas les sommets de l’un des deux premiers selon que vous préférez Is This It ou Room On Fire, possède beaucoup de moments très gracieux. Ils ont dû se faire plaisir sur Comedown Machine, cela s’entend, et ce plaisir devient partagé. Les Strokes n’étonneront plus personne, mais au moins, on va continuer à les écouter. Même si de plus en plus de monde semble désormais se tourner plutôt du côté d’un petit groupe français, Phoenix, dont on dit dorénavant que les Strokes seraient en train de devenir une pale copie. Alors même que quelques années en arrière on disait justement de Phoenix qu’ils s’inspiraient beaucoup du groupe américain ! C’est à vous de juger laquelle des deux affirmations semblent la plus vraies, ou alors faites comme moi, moquez-vous-en.

(in heepro.wordpress.com, le 01/04/2013)

_______

Voir aussi :

The Strokes ‘ Comedown Machine
The Strokes ‘ Comedown Machine
 
The Strokes {One Way Trigger}
The Strokes {All The Time}


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Heepro Music 2396 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines