J'ai la folie des carnets. Depuis longtemps.
Quand je lis dans le numéro du Point de cette semaine un article sur le fameux "carnet moleskine" cher à Hemingway, Picasso, Céline et à pléthore de grands voyageurs, je me régale.
On y apprend qu'il revient de loin ce petit carnet noir dont la fabrication s'est arrêtée en 1985.
Ce carnet de légende en "peau de taupe" (mole skin en anglais) a trouvé une deuxième vie depuis 1998 et s'est vendu à 13 millions d'exemplaires en 2012. Il se décline aujourd'hui en une gamme de 400 modèles en noir et couleur, et génère un chiffre d'affaires de 67 millions d'euros.
Quelle belle réussite pour cet objet si quotidien. !
J'ai toujours dans mon sac ce que j'appelle mon "carnet de tout", ce fameux carnet moleskine à la couverture veloutée et solide qui se ferme avec un élastique.
Que trouve-t-on dans mon "carnet de tout" ? Et bien ma vie, tout simplement.
On y trouve pêle-mêle tout ce que je souhaite retenir. Aussi bien les références d'un tableau vu dans un musée, des notes prises sur une lecture en cours, les références d'une émission ou d'un livre à lire, des réflexions profondes sur ma vie (et oui, cela m'arrive !), des idées de sujet de blog, des chiffres clefs sur mes thèmes de prédilection, des citations ... J'y met aussi des infos plus terre-à-terre comme les horaires d'ouverture de la piscine, les références des sacs de mon aspirateur ou ma to-do-list de la semaine.
C'est un joyeux fatra que je tente tant bien que mal d'organiser. J'ai essayé de l'abandonner en utilisant la rubrique note de mon IPhone, mais rien n'y fait. Ce n'est pas du tout pareil et j'ai besoin de ce côté sensuel et rassurant du carnet fétiche qui ne me quitte pas.
Franchement, comment peut-on se passer d'un "carnet de tout" en moleskine, je ne me l'imagine même pas !
Et vous, avez vous aussi un "carnet de tout" ?