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Des gens qui s'embrassent - Critique

Par Nopopcorn @TeamNoPopCorn
Des gens qui s'embrassent - Critique3.00 sur 50 basé sur 1 votants.

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Tout ça à cause d'un sandwich au pastrami !

Synopsis : "Ça tombe mal l'enterrement de la femme de Zef pendant que Roni marie sa fille ! Cet événement inattendu aggrave les conflits entre les deux frères que tout sépare déjà : métiers, femmes, austérité religieuse de l'un, joie de vivre de l'autre, tout, à part leur vieux père au cerveau en vadrouille et leurs deux filles qui s'adorent. Entre Londres, Paris, Saint-Tropez et New York, affrontements, malentendus, trahisons, vont exploser le paysage de la famille, mais grâce à ces disputes, à ces réconciliations chaotiques, vont naître une grande histoire d'amour... et peut-être deux."

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Le(s) plus

Roni (Kad Merad) va marier sa fille Melita (Clara Ponsot), mais son frère Zef (Eric Elmosnino) qui habite à l'autre bout du monde, perd sa femme.
Ce n'est que le début de l'aventure pour nos personnages, dont l'histoire démarre à cause d'un sandwich au pastrami.

Le film Des gens qui s'embrassent est un peu léger parfois côté scénario, mais il y a des passages comique, principalement des moments décalés intégrés dans des scènes très sérieuses, qui ont leur meilleur effet.
Dans l'écriture du scénario du film Des gens qui s'embrassent, il y a un réel équilibre entre le sentimental et l'ironie, avec un soupçon de dialogues crus. Aron (Ivry Gitlis), le papa de Roni et Zef est très drôle, même si c'est la cause de sa maladie d'Alzeihmer, on penche plutôt dans le second degré.

Coté casting, nous avons Kad Merad(Roni), qui même si son rôle est excentrique, joue sobrement et ça lui va très bien. Son frère Zef joué par Eric Elmosnino est à l'opposé du personnage de Roni, c'est un croyant pratiquant.
Mais celle que l'on remarque particulièrement est la jeune Lou de Laâge (Noga), qui est vraiment séduisante.

Zef et Roni, les deux frères, sont bien différents. Le premier est à fond dans la religion, tandis que le second profite de la vie.
Finalement le film Des gens qui s'embrassent, véhicule une belle morale: Les deux familles ont leurs points positifs, comme négatifs. En bref, il faut savoir faire l'équilibre entre profiter de la vie et la respecter, mais aussi savoir pardonner.
Comme dirait la réalisatrice Danièle Thompson que nous avons rencontrée lors de la projection du film, "Il faut savoir mettre de l'eau dans son vin casher".

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Le(s) moins

Au début du film Des gens qui s'embrassent, on est dans une ambiance rythmé, avec des dialogues très fins au niveau de l'humour, mais à partir de la cérémonie de mariage de Melita (Clara Ponsot), le film prend un peu une direction de comédie sentimentale classique.
Le film Des gens qui s'embrassent, penche plus du côté "fleur bleue" dans la deuxième partie.

Une petite chose qui perturbe aussi, tout le long du film, les deux jeunes héroïnes Noga (Lou de Laâge) et Melita (Clara Ponsot), n'arrêtent pas de se comparer physiquement et Melita passe pour la plus jolie. Ce serait dit qu'une seule fois on y ferait moins attention, mais là ce n'est pas le cas, et c'est un peu déroutant de les comparer si souvent alors que Lou de Laâge a bien plus de charisme queClara Ponsot.

Coté casting, même si sa plastique est des plus agréable, il faut réellement aimer le jeu trop théâtral de Monica Bellucci. Max Boublil, employé ici à contre-emploi est un peu fade par moment, même si c'est plus la faute à son personnage.

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Conclusion

Le film Des gens qui s'embrassent est une comédie sentimentale bien écrite, on sourit de temps en temps, il y a une belle morale, mais cela ne suffit pas parfois pour nous enivrer.
Heureusement, coté casting par contre Lou de Laâge est véritablement une actrice à suivre, elle est émouvante et pétillante.
Lou de Laâge est le moteur du film Des gens qui s'embrassent.
Ma note 6/10.

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Des gens qui s'embrassent

Réalisé par:Danièle Thompson.
Avec: Eric Elmosnino, Lou de Laâge, Kad Merad, Clara Ponsot, Max Boublil, Monica Bellucci, Ivry Gitlis et Valérie Bonneton.
Genre: Comédie dramatique.
Nationalité: Français.
Distributeur: Pathé Distribution.
Durée: 1h40min.
Date de sortie: 10 avril 2013.


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  • Les Anecdotes !


    Des gens qui s'embrassent est une histoire de famille, et plus précisément un film sur les chocs culturels au sein d'une même famille, faisant la part belle à la confrontation des modes de vie de chacun : "Le point de départ, c'est le constat qu'il y a des manières différentes de vivre à Saint-Tropez. Ce ravissant village où nous passons la plus grande partie de l'année est un endroit très étrange parce qu'il y a vraiment plusieurs univers selon son âge, selon ses moyens, selon ses envies. D'un côté, on trouve les adeptes d'une vie bruyante, rythmée par la fête et qui aiment la foule du port. Et de l'autre, ceux qui, comme nous aujourd'hui, dans le silence des pinèdes, ne recherchent que les coins tranquilles et son atmosphère de vieille forteresse provençale avec ses concerts classiques", raconte la réalisatrice Danièle Thompson.

    Si l'on excepte Décalage horaire, la réalisatrice Danièle Thompson est une abonnée du film choral. En effet, Des gens qui s'embrassent, cinquième film de la cinéaste, est son quatrième film choral, après La Bûche, Fauteuils d'orchestre et Le Code A Changé. Le terme de "film choral" fait référence à un genre cinématographique qui s'articule autour des destins croisés d'un certain nombre de personnages.

    Le personnage du père de famille est interprété par le violoniste virtuose israélien Ivry Gitlis, âgé de 90 ans. Bien qu'ayant fait des apparitions au cinéma, notamment chez François Truffaut, il joue dans Des gens qui s'embrassent son premier vrai rôle.

    Dans le film, Kad Merad et Eric Elmosnino interprètent deux frères entre lesquels les relations sont quelque peu houleuses. La cinéaste a choisi de faire reposer cette tension avant tout sur les dialogues, et de les faire s'affronter sur le mode de la joute verbale : "J'ai simplement eu envie et besoin que ces deux frères s'affrontent ; que ça vire au rouge chaque fois qu'ils se parlent", commente Danièle Thompson.

    L'actrice italienne Monica Bellucci met en parallèle le cinéma de Danièle Thompson, à savoir sa manière de mêler la comédie à la tragédie, avec certains aspects du cinéma italien : "Dino Risi avait cette capacité à mixer le burlesque et le dramatique. Chez Danièle Thompson, ce qui se joue en surface peut être joyeux, mais ça peut cacher un malaise profond", commente-t-elle.

    La famille dont les déboires sont contés dans Des gens qui s'embrassent est une famille juive ashkénaze (Juifs originaires d'Europe centrale), avec ce que cela implique d'auto-dérision et d'humour bien senti : "Si la majorité des gens en France ne fait sans doute pas la différence, l'humour sépharade et l'humour ashkénaze sont cousins mais pas jumeaux ! Les nuances sont importantes", précise la réalisatrice à ce sujet.

    Qui dit film choral dit flopée d'acteurs. Pour évoquer leur travail et l'atmosphère sur le tournage, les comédiens parlent de "bande" (Kad Merad, Valérie Bonneton) ou de "troupe" (Clara Ponsot). Lors du tournage à Saint-Tropez notamment, ils se sont tous retrouvés dans le même hôtel, afin de conserver au maximum l'esprit de groupe.

    Plusieurs personnages du film sont des musiciens, et les acteurs ont en partie dû apprendre à jouer d'un instrument : en effet, si Ivry Gitlis est déjà un violoniste professionnel, Eric Elmosnino a dû apprendre le violon, et Valérie Bonneton et Lou de Laâge le violoncelle. Quant à Kad Merad, il lui a fallu prendre des cours pour se perfectionner au chant.

    Dans le film, Valérie Bonneton interprète deux rôles distincts, deux femmes très opposées : "La première est une femme très religieuse, qui cache ses cheveux sous un foulard. La seconde est, au contraire, tout en signes extérieurs", indique-t-elle.

    L'action du film se déroule dans plusieurs lieux différents : l'équipe de Des gens qui s'embrassent a ainsi voyagé entre New-York, Londres, Paris et Saint-Tropez.

    Dans Des gens qui s'embrassent se côtoient de jeunes talents qui, bien qu'ayant déjà joué des petits rôles, en sont encore à leurs premiers pas en tant qu'acteurs de cinéma : Lou de Laâge, également à l'affiche de Jappeloup ; Clara Ponsot, qui a tourné en 2012 sous la direction de Virginie Despentes ; et Max Boublil, connu pour ses chansons humoristiques et qui a récemment donné la réplique à Alain Chabat dans Les Gamins. Des carrières à suivre...

    C'est d'abord Roman Polanski qui a été pressenti pour interpréter le rôle d'Aron, le père de famille, qui est finalement tenu par le violoniste Ivry Gitlis. C'est par ailleurs Albert Koski, producteur du film et mari de la réalisatrice Danièle Thompson, qui a pensé à lui alors qu'ils s'étaient retrouvés par hasard lors d'une projection.

Rencontre avec la réalisatrice Danièle Thompson

Lors de la projection du film chez Pathé, nous avons eu un petit échange avec la réalisatrice du film Des gens qui s'embrassent. En plus de l'anecdote citée plus haut "Il faut savoir mettre de l'eau dans son vin casher", nous en avons appris un peu plus sur le film.


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