Pour faire sa démonstration, Larry Tucker, professeur de sciences à la Brigham Young University a équipé 254 participantes, dont 124 atteintes d’obésité, d’un accéléromètre pour mesurer leur volume de mouvements et l’intensité réelle de leur activité. Les participantes devaient s’équiper pendant 7 jours consécutifs au début de l’étude, puis à nouveau pendant une semaine, 20 mois plus tard, à la fin de l’étude.
· Première constatation: De la même manière que les gens, en général, vont « mentir » sur leur poids, son analyse montre qu’alors que 35% environ de la population déclarent pratiquer une activité physique régulière, que seulement environ 5 à 7% de ses participants sont en fait régulièrement actifs.
· Seconde constatation, l’activité physique des participants obèses diminue au fil du temps : En moyenne, l’activité physique chez ces participants obèses a diminué de 8% en 20 mois, soit une diminution de l’activité physique vigoureuse de 28 minutes par semaine. En revanche, les femmes non obèses ne montrent pratiquement aucun changement dans la quantité d’activité physique pratiquée par semaine (- 6 mn).
Conclusion, les femmes obèses ont tendance à réduire leur activité physique au fil du temps et à un rythme plus rapide que les femmes non obèses. L’obésité apparaît donc ici comme un facteur de risque majeur de diminution de l’activité. La plupart des participants obèses comparent cette évolution à un cycle qui pour moitié va de l’obésité à une diminution de l’activité physique au fil du temps, qui suggèrent les auteurs se poursuit tout au long de la vie.
Source: Obesity 20 March 2013 DOI: 10.1002/oby.20415 Obesity increases risk of declining physical activity over time in women: A prospective cohort study (Vignette fotolia)
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