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Il paraîtrait...

Publié le 31 mars 2013 par Ericguillotte
dimanche 31 mars 2013

- qu’un petit poisson découvert au Vietnam dans le delta du Mékong a été surnommé le poisson à tête de pénis. C’est déjà étrange. Mais tête de bite aurait été malvenu, légèrement grossier et soumis à interprétation, avec une connotation d’une présumée et sous-tendue inintelligence de la bestiole. Alors qu’il est peut-être très malin, ce petit poisson. Déjà, contrairement à un certain nombre d’entre nous, il parvient à survivre en vivant dans l’eau, ce qui pourrait nous la couper, la chique, je parle bien ici de la chique. Le phallostethus cuulong a obtenu son surnom à cause de ses organes génitaux situés sous sa tête, au niveau de la gorge, sans que les scientifiques ne sachent pourquoi. Pourquoi ? Mais pourquoi se demander pourquoi ou pour quoi ? Le pénis doit-il être nécessairement au milieu du corps ? Certes, l’usage qu’on en fait couramment, nous humains, ne nous fait pas forcément l’imaginer ailleurs. Mais si on l’y place, mentalement, ailleurs, et chacun fera ce qu’il voudra de son cerveau, on peut imaginer aisément bien d’autres usages. Lorsque le phallostethus cuulong aura trouvé moyen de communiquer avec nous, ce qui pourrait advenir avant que nous sachions comment faire, il n’y a pas de raison qu’on se montre plus subtil que lui, il nous expliquera les raisons du positionnement. Autre particularité, son anus est situé à côté de sa bouche. Au parfum de l’haleine de certains, on dirait que quelques humains ont déjà adopté l’emplacement. A moins que toute supposition ne soit que supputation et vice et versa et recto et verso.

- que les sous-marins nucléaires modernes ne sont limités en autonomie que par la quantité de nourriture qu'ils peuvent embarquer. La vraie limite est humaine, comme souvent, qu’elle soit physique ou mentale. Belle machine que l’humain, quand on se rappelle d’où ça part et ce que ça devient au bout de 9 mois, mais limitée quand même. Les sous-marins puisent leur oxygène dans l'eau, et leurs réacteurs nucléaires, qui produisent l'énergie nécessaire à leur déplacement et à la vie à bord, peuvent utiliser le même combustible sur des années. Si les hommes savaient se nourrir autrement, se nourrir d’eau de mer, car rares sont les sous-marins en eaux douces, ils pourraient rester des années immergés. Pour quel intérêt me demanderez-vous, fort justement ? Aucun. En tout cas pas plus que celui qui existe à ce qu’ils circulent au fond des mers actuellement. A moins que toute supposition ne soit que supputation et vice et versa et recto et verso.

- que la toxine botulique, connue notamment en médecine esthétique, est une protéine découverte à l'origine dans des saucisses avariées, d'où d'ailleurs son nom qui vient de botula, saucisse en latin. On pourrait dresser une longue liste des inventions nées de hasards, hasard plutôt ami de l’homme puisqu’on estime généralement qu’il fait bien les choses. Ici, la question peut se poser. Aurait-on pu se passer de l’intervention du hasard pour une telle conséquence ? Lorsqu’on voit le visage de certains et certaines, on aurait envie de dire au hasard qu’il aurait pu rester caché dans les casinos ou derrière les grilles de loto mais qu’il aurait pu éviter de montrer le bout de son nez pour créer de telles bouches. Quand on voit la tronche des lèvres sur certaines têtes, la tête des lèvres sur certaines tronches, on aurait tendance à affirmer que le hasard fait mal aux yeux. A moins que toute supposition ne soit que supputation et vice et versa et recto et verso.


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