Raising Hope // Saison 3. Episodes 21 et 22. Burt-Mitzwah / Mother's Day.
Après une longue pause, c'était double dose de Raising Hope cette semaine. J'étais ravi. Ravi car les deux épisodes étaient drôles, farfelus et truffés de répliques à mourir de
rire. Je ne me suis toujours pas remis de celle ci : "Fruit cake. When the hell did I eat fruit cake". Certainement l'une des plus mémorables de ces deux épisodes. Dans
"Burt-Mitzwah", les parents de Burt rendent une petite visite aux Chance afin d'apprendre à leur fils qu'il aurait été juif depuis… tout petit. Il a donc loupé sa
Bar-Mitzvah alors tout le monde s'affaire afin de la lui organiser. J'ai beaucoup aimé cet épisode grâce aux trois numéros musicaux qu'il y avait dedans. Un grand moment de rire
mais aussi de dérision. Je n'ai pu m'empêcher de voir derrière ces numéros musicaux une série qui s'amuse et créer des choses nouvelles à partir d'autres choses. Cet assemblage qui n'est pas
toujours parfaitement réussi parvient malgré tout à séduire le téléspectateur que je suis au travers de belles chansons (c'est le cas ici) et de bons sentiments. Car la famille Chance est tout ce
qu'il y a de plus attachant.
Le twist de cet épisode était le fait que les parents de Burt voulaient purement et simplement arnaquer des gens car ils ont passé des années à dépenser de l'argent pour des cadeaux pour les
enfants d'amis juifs alors que ceux ci ne semblaient pas mérité de cadeau. C'est en tout cas ce que Raising Hope tente de nous faire croire. Il y a une morale certes, mais
l'épisode parvient à ne pas la rendre pompeuse ou encore too much. On rit donc un bon coup grâce à quelques bons quiproquos ou quelques répliques faisant mouche. Tout n'est pas source d'humour
dans cet épisode mais je ne pense pas que cela soit le problème. En effet, Raising Hope parvient malgré tout à réussir le tour de force de nous offrir quelque chose de touchant
derrière. Comme le fait que Burt retrouve ses parents et croient en quelque chose de nouveau pour lui. J'ai bien aimé voir Shirley Jones dans la peau de la mère de Burt. Après
quelques recherches j'ai découvert qu'elle connaissait bien Cloris Leachman (Maw Maw dans Raising Hope) car leurs maris respectifs sont des amis de longue
date.
Finalement, ces deux épisodes jouent sur les émotions. Et surtout "Mother's Day". Surtout quand Jimmy veut offrir le collier que Hope a fait pour la fête des
mères à Sabrina alors qu'au fond Virginie pense qu'elle est la mère de Hope. Sauf que ce n'est pas du tout le cas. Sabrina a pris la place vacante. Elle le mérite amplement. Mais ce que je
retiens surtout c'est le fait que Virginia, qui aime la famille Chance, m'a fait verser une petite larme à la fin de épisode alors qu'elle dit qu'elle est avec sa famille et qu'elle n'a pas
besoin de sa mère (qui ne pense pas du tout à elle, ce qui est malheureux). Ainsi, avec deux épisodes Raising Hope prouve encore une fois qu'elle a énormément de talent. C'est
une comédie qui est encore très loin d'être montré tout ce qu'elle avait dans le ventre. Elle entre l'an prochain en quatrième saison et j'ai déjà hâte de voir à quoi cela va ressembler tant
l'humour de Raising Hope reste assez unique en son genre et surtout terriblement efficace. Que demander de plus ? Rien si ce n'est de rire encore et encore.
Note : 8/10 et 9/10. En bref, entre humour et émotions, Raising Hope nage dans de belles eaux.