François Hollande l’a annoncé, ce sont maintenant les entreprises qui seront taxées à 75%. Alors que le MEDEF, par l’intermédiaire de sa présidente Laurence Parisot, n’a pas tardé à fustiger cette taxe clairement « Anti-entreprise », le monde du football touché de plein fouet par cette annonce n’a pas tardé à réagir. Et c’est le président de la ligue, Frédéric Thiriez, qui est monté au créneau et qui a évoqué « l’effet désastreux » que cette loi aurait sur les clubs professionnels. Ainsi, l’homme à la moustache, a expliqué que les clubs français, déjà les plus imposés d’Europe, n’auraient plus une santé financière viable et qu’ils ne pourraient plus conserver leurs meilleurs joueurs. Pour lui, c’est même une aberration lorsque l’on sait que les footballeurs sont en quelque sorte les « meilleurs contribuables » de France. Thiriez évoque donc une opération « perdant-perdant ». Le fossé qui semble se creuser entre le PSG « made in Qatar » et le reste de la Ligue 1 ne ferait que s’agrandir ce qui serait d’un tristesse infinie. Le Président français, de plus amateur de football, va peut-être contribuer à la mort lente et douloureuse du football français. Dans son cas (désespéré), cela n’arrangerait en rien sa côte de popularité historiquement basse. Que serait arrivé à César si celui-ci n’avait plus procuré à ses citoyens romains « du Pain et des Jeux »? Surement, rien de rassurant. Alors, gare à toi François, la société actuelle peut supporter d’être sevrée de « Pain » mais de « Jeux », c’est moins sur!