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Il paraîtrait...

Publié le 30 mars 2013 par Ericguillotte
samedi 30 mars 2013

- qu’on estime que la population actuelle de pigeons à Paris est d'environ 80000, soit 1 pigeon pour 25 habitants. Confrontons, au moins, deux points de vue. Si on les mangeait, on souffrirait de malnutrition. Ils ne sont pas assez nombreux. Mais concernant leurs excréments, excréments qui sont notamment porteurs de germes de différentes maladies qui peuvent se transmettre selon deux vecteurs principaux, l’inhalation et le contact, et qui, je vous raconte ici un souvenir personnel, sur une épaule de blouson font assez mauvais genre, concernant ces fientes qu’on trouve sur nos toits, rebords de fenêtres, trottoirs, parcs, bancs, on peut largement considérer qu’ils sont bien assez nombreux, ces oiseaux-là. Le tir aux pigeons, qui fit le profit de quelques forains, s’il était humainement acceptable, écologiquement acceptable, SPA compatible, ou au pire, métaphoriquement approuvable, me soulagerait de ce douloureux souvenir et de cette souffrance ancienne associée à un désir de vengeance jamais assouvie. Je sais aussi que quelques-uns d’entre vous me rejoindraient pour cette extermination imaginaire car je crois pouvoir penser que je ne suis pas le seul à avoir eu l’épaule souillée et à ne pas trouver quelconque utilité à l’animal. Je me sers des animaux pour instruire les hommes, disait Jean de La Fontaine. Que faire avec ceci ici, qui me le dit ?

- que le zébrule est, évidemment, l’animal hybride issu du croisement entre un zèbre et une jument, cousin du zébrâne donc, lui, incontestablement cousin du mulet, lui-même indubitablement cousin du bardot mais qui n’ont rien à voir, ne plaisantons pas avec ça, avec les ligres, liguars, liards, tigrons, tiguars, tigards, jaglion, jatigres, jaguleps, léopons, léotigs, ou lépjags, qui n’ont aucun rapport, qui oserait me contredire, avec les chabins ou ovicapres, pas plus, ce serait sottise que de l’avancer, qu’avec un cama, un cochonglier, un coquard ou une crocotte, qui n’ont rien de bien commun, j’enfonce des portes ouvertes, avec le mulard, le pizzly ou le siabon, celui qui l’affirmerait me ferait rire ! Je me sers des animaux pour instruire les hommes, disait Jean de La Fontaine. Que faire avec ceci ici, qui me le dit ?

- que la femelle koala possède deux vagins et deux utérus séparés. Il y a certainement une bien bonne raison zoologique à la chose que les animophiles, permettez-moi le néologisme puisque la zoophilie est déjà prise si je peux oser l’expression, raison, donc, que les amoureux des animaux chercheront à tête reposée ou curieuse tandis que nous aurons émis des hypothèses farfelues dans nos esprits tordus à base d’enfants cachés, de polyandrie, de double vie avec amant et conjoint reçus dans des lieux bien séparés, si vous voyez ce que je veux dire. Je me sers des animaux pour instruire les hommes, disait Jean de La Fontaine. Que faire avec ceci, ici, qui me le dit ?


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