Parce que j’ai le droit, ou que je me l’octroie, parce que parfois trop c’est trop. Et n’allez pas croire que j’étais seule dans ce cas, il est parfois même des cas qui font l’unanimité.
Parce qu’un peu d’exotisme sur la Canebière, je n’ai rien contre, parce que , les courageux qui monnaient leurs talents sur le trottoir, je les applaudissais plutôt, que la cornemuse à petite dose c’est sympa, que les garçons en jupe, je trouve ça sexy.
Oui, mais voilà, au bout de quelques heures, la cornemuse, c’est chiant. Au bout de quelques heures, la cornemuse ça scie les oreilles. Au bout de quelques heures nous étions nombreux à pester, grogner, souffler tentant de couvrir l’obsédante rengaine. Il en est même un, ou peut-être une, à moins que ce ne soit moi, qui le lui aurait bien fait avaler son biniou à notre artiste des rues, et pas forcément par la bouche.
Je le reconnais ce n’est pas charitable, mais que celui qui peut se fader une heure de cornemuse sans y trouver à redire me jette la première pierre …
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