La France vient de se lancer à titre expérimental dans le prélèvement d'organes sur "cœur arrêté", alors que jusqu'à aujourd'hui, il fallait que le "patient" soit en situation de "mort cérébrale". Mais voilà, on atteint certaines limites techniques qui soulèvent des questions d'ordre moral :
"Pour le personnel médical, difficile de tout donner pour réanimer quelqu'un et de le préparer en parallèle au prélèvement".
Un exemple des risques :
"A Paris, en février, un homme de 45 ans a fait partie de ce programme expérimental. Après avoir subi une réanimation pendant 1h30, une équipe chirurgicale s'apprêtait à l'ouvrir pour lui prélever un rein. Sauf que... le coeur de l'homme est reparti. Et aujourd'hui, il va bien. Tant mieux pour lui. Mais son cas pourrait bien signer l'arrêt de mort de cette technique!".
Il est peut-être utile de rappeler qu'aujourdhui les organes peuvent être prélevés dès la mort encéphalique, soit quelques heures avant l'arrêt effectif du cœur. Ceux qui souhaitent ne pas être prélevés, doivent le faire savoir en remplissant ce formulaire.