Gouvernance, Novlangue, "consensus" et finalement une laïcité réduite

Publié le 29 mars 2013 par Micheltabanou

Gouvernance suite avec un crochet sur la laïcité.

La gouvernance, nécessairement et toujours sous-entendue " bonne ", c'est l'expression et le règne généralisé d ela notion de " consensus ". C'est un impératif qui révèle une volonté de mettre un frein aux propensions politiques des gens. Il gommme toute forme de " dissidences " au sens de différences au sein d'un groupe en contraignant les acteurs à utiliser un jargon unique et à convenir d'un même objectif. J'en ai fait l'observation hier au Conseil Municipal avec l'appropriation et l'exploitation de ce mécanisme par le tenant et ses disciples de cette novlangue, de plus en plus en ménage libre avec mon parti, que je réfute et qui est le déni des intelligences, des intrusions des différences! Cette novlangue  sorte de simplification lexicale et syntaxique de la langue qui est destinée à rendre impossible l’expression des idées au pire subversivers, au mieux différentes et à éviter toute formulation de critique. On supprime toute les différences pour conserver un discours dichotomique très réducteur.

Quel lien avec la laïcité? Ce lien qui lie un élargissement du principe de laïcité du public au privé lorsque ce dernier bénéficie des financements publics avec l'aveu de devoir rouver un texte de " consensus " pour ne pas aller au delà, c'est à dire une généralisation du principe de laïcité à la société française, à la République. Je retrouve cette notion de "consensus", rassembleur à minima pour ne pas fâcher. Du pointilisme politique, de l'ambition retrécie alors que nous allons droit dans le mur édifié par les intolérances religieuses. Il faut une nouvelle loi et ne pas abandonner cette valeur essentielle de la République et avoir le courage de trancher et de ne pas se limiter à une extension sur la petite enfance! A force de pas vouloir léser, fâcher on fini par d'abord agacer puis franchement détester. Nul personne ne peut se sentir discriminée, dans ses croyances, ses coutumes,  au regard de la laïcité. Aborder ainsi la question c'est nier la valeur de l'éducation, c'est refuser l'explication, c'est dévaloriser la laïcité et donner force et certitude à ceux et celles qui n'ont d'instinct du vivre ensemble  que celui de nous contraindre à abandonner nos libertés publiques.