Grasset, 22 août 2001, 177 pages
Résumé de l'éiteur :
Alors qu'il se promène dans un quartier de Paris qui n'est pas le sien, Paul, la cinquantaine, marié, est irrésistiblement attiré par une petite robe blanche de fillette, exposé dans la vitrine d'un magasin. Cet innocent vêtement dont il a fait l'acquisition va se trouver à l'origine d'un véritable drame, précipitant ses acteurs aux limites de la déraison et de la mort.
Dans la vie tranquille de Paul, cet achat impulsif, apparement anodin, produit des effets dévastateurs au point d'amener Paul et sa femme Irène au bord du gouffre. De fil en aiguille, d'un petit mensonge par omission au réveil des vieux démons, la trame d'un couple superficiellement uni va s'user jusqu'à la corde.
Mon avis (attention spioler, si vous n'avez pas déjà lu ce livre, depuis le temps....) :
Ne vous fiez pas au résumé, ce roman est plein d'amour et d'optimisme.
Bien sûr, les personnages passent par des phases, en l'espace de deux jours, proches de la dépression. Pourtant, le don de parole, en pleine crise, va les sauver.
Quelle idée, en effet, d'acheter une robe taille 6 ans alors que sa fille en déjà quitté le nid ? Quelle idée de mentir et de cacher cet achat à la personne qui partage votre vie ?
Evidemment, lorsqu'elle découvre la présence de cette chasuble, Irène s'invente des raisons. Ah, notre esprit cartésien....
Et comme le dirait notre bon docteur : "Tout le monde ment"... Nos pauvres enfants...
L'image que je retiendrai :
Celle de la petite robe blanche à 3 fleurs de roses rouges, pendue au milieu des costumes sombres de Paul.