La firme de Mountain View diversifie ses activités et devrait proposer d’ici peu un service de livraison à domicile pour « amener la vitesse du web au monde réel ». Si pour le moment Google n’ouvre son affaire qu’aux habitants de San Francisco, l’objectif est évidement de conquérir d’autres grandes villes. L’air de rien, cela fait déjà trois ans que la firme fait parler d’elle (Lire) à ce sujet et il était donc temps qu’elle se lance. Ambition affichée : se concentrer sur le service de livraison comme le proposent UPS, TNT ou encore Fedex.
A ce titre, elle a passé des partenariat locaux avec Target, Walgreens, Staples, American Eagle ou Toys ‘R’ Us et propose la livraison dans la journée et dans des créneaux horaires précis exigés par l’acheteur. Ambition déguisée : l’objectif de Google pourrait être à terme de se transformer en boutiquier comme Amazon. Son service rentre en concurrence (localement) avec celui d’Amazon disponible à 79 dollars par an. Concurrence oblige, Google va propose à une poignée d’habitants son service à 69 dollars. Comme l’explique Tom Fallows, directeur des produits chez Apple : « C’est un service de livraisons locales qui, nous l’espérons, vous permettra de recevoir vos achats en ligne le jour même et à peu de frais.» Et d’ajouter : « Le projet pilote sera étendu au fur et à mesure que nous résolvons les problèmes ».
La firme de Lary Page n’en est pas à son premier coup d’essai question diversification de ses activités. Si Google Reader est l’un des seuls vrais exemples d’échec de la firme de Mountain View, en général ses diversifications sont des réussites. C’est Amazon qui doit voir l’initiative d’un mauvais oeil..
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