Je ne sais pas si c’est à cause de toute cette neige qui tombe, mais j’ai le cerveau en purée…
Ou peut-être est-ce parce que j’ai eu pas mal de trucs qui m’ont fait réfléchir ces derniers temps et ça m’a broyé les neurones… Va savoir!
Le fait est que, comme la semaine dernière, j’ai passé mes deux jours de repos à me torturer l’esprit. Cette fois-ci, le sujet c’était: est-ce que oui ou non j’accepte ce nouveau travail dans un hôtel à partir du 15 juin?
Parce que par acquis de conscience, dès que je vois sur le Pôle Emploi une annonce pour un poste de réceptionniste, je répond. Des fois que je passe à côté d’une paye de ministre, d’un boulot super intéressant ou qui me permettrais d’avoir tous les week-ends libres que je veux, on sait jamais.
Cette fois-ci, comme d’hab’, y’avait rien d’extraordinaire.
J’avais déposé mon CV dans ce petit hôtel il y a bien deux semaines déjà et je me disais (sans trop de regrets) que si ils me voulaient, ils m’auraient déjà appelé.
Pourtant, j’avais fait ma réceptionniste en voyant la patronne, poli, souriante, avenante, agréable et drôle. Il faut dire que quand je suis décidée, je présente plutôt bien, c’est mon job quand même (sans vouloir me vanter).
Puis lundi aux aurores, mon téléphone a retentit et j’ai appris que si je disais oui, les patrons de cet hôtel ne diraient pas non au fait de m’avoir sur les bras pendant trois mois.
Sur le coup, je me suis un peu réjouie quand même. Je suis allée les voir et mon sourire s’est effacé.
A force d’avoir changé de boulots et d’avoir côtoyé plus de tarés/alcoolos/dépressifs/tyranniques que la moyenne des français, je les flaire à 20 bornes.
Je ne vais pas entrer dans les détails mais il y avait de nombreux « marqueurs négatifs » dans cet endroit (en plus de la déco 70′s je veux dire) et quand la boss m’a annoncé le salaire… bref, je suis sortie de là en disant que j’allais réfléchir et que je donnerais une réponse mercredi.
Deux jours à me torturer les méninges à coup de « mais c’est du travail quand même et c’est mieux que le chômage », « c’est super mal payé, pour un jour de repos par semaine ça fait chier », « les horaires sont biens »…. et bla, et bla.
Deux jours pour finalement arriver à exprimer vraiment ce que je ressentais et à me rendre compte que je ne me posais pas du tout la bonne question.
C’est sorti d’un coup, dans la voiture mardi soir, j’étais avec le Mari et je lui ai dit « le problème c’est pas « est-ce que je veux ou non travailler là bas » mais « est-ce que je veux ou non travailler »"en réponse de quoi le Mari a été très clair: « si j’étais toi, je ne travaillerais pas, je profiterais de l’été tranquille et on verra après ».
Voilà une bonne chose de faite! Déjà je sens que je commence à lâcher prise, ça faisait longtemps, ça fait du bien!