In your face !
Dans ma vie j’ai deux amours. Les films de zombies cannibales mexicano-italiens et le basket ball ! Si vous cherchez le lien, il n’y en a pas forcément. Quoique. Quand on a eu la chance de voir his airness Michael Jordan évolué sur un terrain, les autres protagonistes paraissaient quelques peu zombifiés par le jeu stratosphérique de « Air Jordan ».
Pour ceux qui seraient surpris par ce penchant, cela remonte à mon enfance. Par feignantise j’ai toujours rechigné à faire comme mes camarades le mercredi après midi, c'est-à-dire, aller se les cailler sur un terrain de foot. J’ai toujours préféré les sports « indoor ». Avec mes potes basketteurs, nous étions peinards dans des salles bien chauffées en écoutant cette drôle de musique que l’on nomme Hip-Hop. D’autant plus, qu’à bien y réfléchir, c’est plus facile de se rappeler des noms de ces équipiers car ils sont moins nombreux.
Si j’ai connu personnellement l’inventeur du Basket, le professeur canadien James Naismith , beaucoup de mes concitoyens ont succombé à la folie du basket avec la déferlante « Dream Team », qui je le rappelle, réunissait les meilleurs joueurs américains au sein d’une équipe unique pour les Jeux Olympiques de Barcelone en 1992.
Alors la fièvre je l’ai attrapé et bien attrapé. Aucun remède connu n’a pu m’en délivrer. A tel point, que mes relations sociales ont été mises à mal à mainte reprise notamment vis-à-vis de la gente féminine.
Pour les plus curieux d’entre vous, je dois avouer que j’ai la fâcheuse tendance à parler du basket à toute personne ayant eu le mauvais réflexe de me demander si j’étais un féru de sport. Si j’aime à dire que je n’apprécie pas le foot, ni le patinage artistique, je n’ai eu de cesse de répéter à quel point le basket est un sport extraordinaire ; tellement proche de la vraie vie.
Parmi les nombreux championnats et les milliers d’équipes au monde, mon équipe préférée évolue au sein du célèbre championnat nord américain, la NBA. Il s’agit des Miami Heat. Parmi cette équipe se trouvent mes joueurs favoris, Alonzo Mourning et Dwayne Wade, des noms qui ne vous disent sans doute pas grand-chose. En tout cas, ils jouent contre Tony Parker pour situer les choses. Et c’est dingue comme une passion peut vous dévorer. Avec le décalage horaire, mon équipe joue aux alentours de 2-3 heures du matin heure française. Et la saison est longue. Entre fin octobre et mi avril, mon équipe aura joué 82 matches. Il n’est pas rare que je me relève pour suivre l’évolution du score tel un zombie devant mon computer portable. Et puis je ne vous raconte pas quelle peut être ma réaction lorsque Miami ne gagne pas…
La vie étant bien faite, j’ai eu l’immense joie de voir mon équipe aux Etats-Unis et de les voir quelques temps plus tard gagner leur championnat. J’y suis allé de ma petite larme, je dois l’avouer. C’était aussi beau qu’un écureuil qui arrive à se déjouer des pièges à miel que je parsème dans ma cabane au fond des bois…
Aujourd’hui je m’y suis résolut, je serais un « Fan de basket » toute ma vie, quoiqu’il arrive. Exalté lors des victoires, hystérique lors des défaites, je reste fidèle à mes convictions et même quand la situation semble perdue, je garde toujours l’espoir que la situation se renversera … Et croyez moi, au basket cela arrive souvent ! L’équipe de France de Basket est d’ailleurs une spécialiste des fins de matchs gâchées pour ceux qui aiment regarder nos frenchies se planter lamentablement à chaque grande compétition internationale.
La beauté de ce sport c’est qu’il est surtout pratiqué par de nombreuses personnes qui ont eu la bonne idée de toujours réinventer ce sport. Le basket est devenu un vrai mode de vie et pas spécialement réservé aux urbains, mais bien au delà. Il n’y a qu’à se rendre sur les playgrounds en bas de chez vous ou dans un des quartiers de vos campagnes. N’oublions pas que le basket c’est aussi le sport que pratique Arnold et Willy et bien d’autres personnes à travers le monde. Pour preuve voici trois vidéos qui vous montrent que le basket est un art hors du commun.
I love this game
Prof B, aka the «Big Eight »