Mythologies quotidiennes, la première exposition mettant à l'honneur la figuration narrative, fut organisée au musée d'Art Moderne de Paris en 1964 à l'initiative des peintres Bernard Rancillac et Hervé Télémaque et du critique d'art Gérald Gassiot-Talabot.
De façon parallèle au pop art alors en pleine explosion, la figuration narrative regroupe en France des artistes venant d'horizons culturels et géographique très différents, et à l'inspiration provenant de la société contemporaine, de la bande dessinée, du polar, de la publicité, du cinéma...
Jacques Monory, Peter Klasen, Errò ou Gérard Fromanger détournent ainsi les codes et les images pour en révéler d'autres sens, leur offrant une interprétation politique et sociale.
L'exposition du Grand Palais, qui début dés demain et regroupe plus de cent œuvres, explore l'histoire de ce mouvement entre 1960 et 1972.
L’exposition
Regroupant plus de cent peintures, objets ou films, l’exposition " Figuration narrative. Paris, 1960-1972 " est conçue comme une exploration des sources du renouveau figuratif qui marque l’histoire de l’art des années soixante à Paris.
Leur rassemblement, que l’on peut considérer comme le plus à même de rappeler l’inventivité de ces années fondatrices, permet de saisir le climat d’apparition de ces œuvres. L’exposition se divise en sections nettement distinctes :
1) Aux origines de la Figuration narrative (Prémices)
2) L’exposition « Mythologies quotidiennes » (1964)
3) Objets et bandes dessinées
4) L’art du détournement
5) La peinture est un roman noir
6) Une figuration politique.
A voir pour découvrir les détails de ce mouvement.