« Les Filles d’à côté »: Hélène Le Moignic (Magalie) balance sur la série

Dans un entretien accordé au site uneidole.fr, Hélène Le Moignic balance sur coulisses des « Filles d’à côté », Jean-Luc Azoulay et les autres comédiennes de la série…

En septembre dernier, Dan Simkovitch, l’inoubliable Madame Bellefeuille, balançait sur les conditions de tournage des « Filles à côté« , série qui rassemblait près de 3 millions de téléspectateurs entre décembre 1993 et août 1996 sur TF1. Aujourd’hui, c’est Hélène Le Moignic qui balance à son tour sur les coulisses de la sitcom. La comédienne, qui incarnait Magalie, garde un très mauvais souvenir de son passage chez AB.

« J’en ai chié pendant 135 épisodes ! »

Dans une interview accordée à uneidole.fr, Hélène Le Moignic confie avoir été choisie pour « relever le niveau physique » du casting: « Il y avait les comédiennes professionnelles, Cécile Auclert (Fanny) et Christiane Jean (Claire), et celle qui allait relever le niveau physique…« . Dès la première scène, ses relations avec les autres comédiennes de la série sont tendues. « Dès l’improvisation, ça s’est mal passé entre nous. Je leur parlais et elles ne me répondaient pas. J’ai fais les questions et les réponses toutes seules« . « J’en ai chié pendant 135 épisodes !« , lâche-t-elle.

« A partir du 100ème épisode, je n’ai plus de dialogues. Cécile me coupait toutes les répliques ! Elle me laissait une phrase. Un jour, je me suis énervée. Je lui ai dit : ‘T’as qu’à tout prendre !’ Je venais, oui, sans savoir mon texte : je n’avais plus rien à dire !« , poursuit Hélène Le Moignic, tout en précisant qu’elle trouvait le producteur Jean-Luc Azoulay « malhonnête et pas très intelligent« . « Il ne venait jamais nous voir sur le plateau. On ne le voyait pas, on ne le sentait pas, on ne le touchait pas (…) Azoulay, c’est diviser pour mieux régner, Il est le maître« , affirme-t-elle.

« C’est pourri de l’intérieur »

Après 135 épisodes, la comédienne décidé de quitter « Les Filles d’à côté« . Résultat, son personnage disparaît de la série « comme une salope et une voleuse« . « Le lendemain, aucun coup de fil. Aucun comédien n’a appelé. Le surlendemain, j’ai reçu une lettre d’AB me disant que j’étais interdite de séjour dans leur studio. Ils m’avaient déjà remplacée à l’écran« , explique-t-elle. « C’est pourri de l’intérieur« , conclut-elle.