Dans le monde du « mou », après les écrans pliables, voici la batterie flexible. Deux chercheurs de l’université de Northwestern aux Etats-Unis ont mis au point une batterie dotée de cette propriété, et de surcroît étirable jusqu’à 300% de sa taille originelle.
Pour faire simple, la batterie regroupe les même composants qu’un modèle classique dans une enveloppe très compacte. Mais les interconnexions, en revanche, sont des fils repliés sur eux-mêmes. Le fonctionnement repose sur la capacité à produire un « démêlage ordonné » de ces fils lors d’un étirement, afin de parvenir à retrouver ensuite leur état premier sans se transformer en un plat de spaghettis irrattrapable.
La batterie s’étire et reprend ensuite sa forme initiale
Flexible mais pas éternelle
La batterie fonctionne aussi bien quand elle est étirée, pliée ou même tordue, que quand elle est dans sa position normale. Les industriels ont vite imaginé des possibilités inédites liées à cette découverte : incrustation de batteries dans des vêtements ou des appareils électroniques comme des tablettes, des smartphones ou autres liseuses…
Le prototype réalisé est rechargeable : il peut alimenter un petit objet comme une lampe LED pendant huit à neuf heures une fois chargé. Seul point noir au tableau : sa durée de vie. La batterie ne supporte pour le moment que vingt cycles de charge/décharge. Après quoi elle commence à perdre de sa capacité. Flexible mais pas éternelle !
Remonter à la source : Université de Northwestern