Les entreprises du médicament bénéficient d’une bonne image auprès de 63% Français, avec une confiance renouvelée, selon cette nouvelle enquête menée à la fois en ligne et par téléphone auprès de 1.002 usagers de santé représentatifs de la population française et de 503 médecins représentatif des généralistes libéraux. Un niveau de confiance dans le médicament logiquement encore plus élevé chez les médecins et de…99% dans les médicaments qu’ils prescrivent !
Le patient français devient un acteur conscient des risques mais reste un « gros » consommateur : 43% des usagers interrogés déclarent prendre quotidiennement des médicaments (hors pilule contraceptive) et 92% estiment que les médicaments qu’ils prennent sont efficaces. Une confiance basée sur l’expérience personnelle mais aussi la recherche et la confrontation des informations, apportées par leur médecin (64%), leur pharmacien (68%) ou une recherche personnelle via la notice du produit (48%) et Internet (46%).
La relation au médecin évolue, vers un dialogue de plus en plus fréquent médecin (51%), une demande d’information clairement assumée pour près des deux-tiers Français (62%) et jusqu’à la remise en cause de l’ordonnance dans certains cas. Ainsi, un patient sur 4 déclare avoir déjà manifesté son désaccord sur une prescription, une situation d’ailleurs vécue par la quasi-totalité des médecins (93%).
Les entreprises du médicament bénéficient d’une bonne image de la part des Français, en comparaison des autres secteurs industriels, bien que considérées avant tout et par 90% des Français, comme des entreprises, cherchant à faire du profit. L’efficacité du médicament n’est pas en cause et perçue par 3 Français sur 4 et la très grande majorité des prescripteurs. Ainsi, les Français considèrent que les médicaments s’améliorent sans cesse et qu’ils contribuent sans aucun doute à l’allongement de l’espérance de vie.
Source :Leem Observatoire sociétal du médicament : Les Français, les médecins et le médicament : résultats 2013
OBSERVANCE du traitement: Et si la communication médecin-patient était la clé? -