D’ici l’année prochaine et pendant 2 ans, le Brésil va devenir l’épicentre du séisme sportif qui va faire trembler la terre entière. En effet, en organisant coup sur coup les deux évènements les plus suivis dans le monde, la Coupe du Monde de football ainsi que les Jeux Olympiques, le pays d’Amérique Latine va être scruté dans les moindres détails par les yeux du monde entier. Ainsi, aucune erreur ne peut-être commise sous peine d’être la risée de tous. Surtout après l’engouement populaire qui a secoué tout le continent africain en 2010 ou encore les démonstrations d’organisation de Londres ou de Pékin. Ainsi, c’est un Brésil sous pression qui a annoncé que le stade olympique de Rio serait fermé pendant une période indéterminée en raison de problèmes de toiture. Surnommé «Engenhao», en raison de sa localisation dans le quartier Engenhao de Dentro, le stade de 47.000 places, présenté comme un des plus modernes d’Amérique latine, a été inauguré en 2007, à la veille des jeux panaméricains. Avec le mythique stade Maracana fermé, la ville célèbre pour son carnaval, se retrouve sans aucun grand stade à un an de la Coupe du Monde. Heureusement que les organisateurs du 150m, que doit courir Usain Bolt dimanche, avaient eu le nez creux en délocalisant la course sur une piste éphémère agencée sur la plage de Copacabana. Rio et tout le Brésil va devoir prier son Christ rédempteur situé au sommet du Corcovado afin d’éviter une énième parodie de la malheureusement célèbrissime Nabilla: « Allo, tu vas organiser la Coupe du Monde et les JO et t’as pas de stade? Non mais allo quoi!