Je préfère prévenir dans le titre, vu que ce petit sac à la simplicité déroutante est devenu le it-bag en titre de Twitter et la blogo mode. « It bag », devenu un vilain mot et le symbole des excès, l’incarnation de la dérive consumériste fashion, de la faiblesse morale de la fashionista, un gros mot, presque.
(mon association idéale : Trio bag Céline, top Boy by Band of Outsiders via Vitrines Parisiennes, salomés Zara. Vous rajoutez un slim blanc et on est bon. Un jour peut être. Sur Mars.)
Et je ne l’ai pas vu venir, celui là, de statut. Cela fait 1 an que je l’avais dans le coin de la tête, à la grande époque du Luggage puisqu’on ne voyait que lui. Le Trio était discret, en retrait. J’en avais repéré un bleu électrique dans un dépot vente. Mais non, je le voulais nude, « powder » comme dit l’étiquette. Une couleur de l’été dernier donc.
Et puis d’autres envies, l’impression d’un intemporel qui ne serait jamais sur le devant de la scène : j’avais le temps. Et puis la couleur qui devient introuvable et son apparition de plus en plus marquée et remarquée sur la toile. Et merde. Autrement dit.
Trop tard, suiveuse ?
Trop vu, lassée ?
Ce qui ne m’empêche pas de toujours lui jeter un oeil au Printemps. De le trouver classe une fois porté. Mais je n’accroche pas avec les couleurs de la saison. J’en déniche un sur ebay. Canadien, d’occasion, un peu abîmé et au prix du neuf ici. Je laisse tomber. Je lance un avis de recherche ici et là et BOUM, magie du net et de Twitter, Rejane* m’indique en avoir repéré un dernier chez l’Eclaireur Royal Monceau.
LE DERNIER TRIO NUDE. Et merde. Bis.
Lassée ? Suiveuse ? On verra plus tard. Après tout il suffit d’éteindre son ordi pour être unique.
* en parlant de Rejane, je vous invite à lire son interview d’Alizée, que j’ai eu par le plus grand hasard la chance de croiser le week end dernier à Disneyland, une fille absolument adorable.
PS : et oui forcément, imprévu, impromptu => la magie du vide-dressing contre le découvert.