Camp de printemps | Une approche différente pour un vétéran

Félix Picard espère bien que les blessures sont derrière lui

Pour un joueur de 3^e année le camp de printemps c’est un peu la croisée des chemins. Plus de la moitié de sa carrière est passée et le temps est venu de faire sa place dans l’équipe. C’est le cas de Félix Picard. Ennuyer par trois blessures (claquages) à ses deux premières saisons le numéro 14 espère que la malchance est derrière lui. « Mon camp a bien été, je suis content». Il avait connu un excellent camp d’entraînement l’an passé, étant même partant lors du match pré-saison contre McMaster avant d’être blessé. «Je fais plus de prévention de blessures. Je fais attention à mes ischios» précise-t-il.

 «Je veux y aller une étape à la fois et bien faire les petites choses. La première étape est faite et je suis content. Je garde mon focus à la bonne place car je sais que je peux contribuer plus que la saison passée au succès de l’équipe. C’est mon objectif pour la saison».  Après avoir récupéré de sa blessure Félix n’a jamais pu se faire valoir. D’autres joueurs en ont profité pour prendre la relève et ils ont bien performé. Utiliser sur les unités spéciales ou en fin de match ou tout simplement rayer de la formation partante, la saison 2012 fut frustrante. «Je me dis souvent que si je n’avais pas été blessé, ma saison aurait été probablement différente. Mais au football on doit vivre avec ça. En même temps, je me compte chanceux car j’ai rarement été blessé dans le passé. Je mets toutes les chances de mon côté pour ne pas revivre une saison comme l’an passé»  Pour Yohan Bérubé le camp à Orlando en est un de 2^e chance. Blessé sérieusement (ACL) après le camp en 2012 il doit repartir à zéro. Le produit du CNDF avait très bien fait avant sa blessure. Comment se sent-il à son retour sur le terrain? «Ça été correct. Ça pas été super mal mais ça pas été super bien non plus. Quand ça fait un an que tu n’as pas joué et que t’arrives avec de si bons joueurs,... J’avais de la pression, surtout qu’on avait devancé mon retour après l’opération».  «Je suis quand même satisfait de ma performance après une si longue absence. C’était un camp d’adaptation. Maintenant, je sais, sur quoi je dois travailler pour être habillé en 2013». Comment s’est comporté ton genou? «Je n’ai pas fait les deux dernières journées. Je n’avais plus de force dans mon genou. J’ai beaucoup poussé au début du camp. Et pour une raison de prévention on a décidé d’arrêter ça là».  C’est un nouveau départ aussi pour le demi de coin Kadeem Vaillancourt. Transféré de l’université Concordia, il arrive dans un environnement inconnu. Comment a-t-il vécu son premier camp avec sa nouvelle équipe. « Tout va bien. J’ai bien aimé le camp, j’ai beaucoup appris. C’était un peu difficile d’apprendre un nouveau système mais je pense que j’ai bien réussi». L’athlète originaire d’Ottawa a constaté une différence entre les deux programmes. «Ici, c’est beaucoup plus complexe». Même s’il ne sera pas éligible en 2013, Kadeem ne ménage pas l’effort et prend part à toutes les répétitions comme tous les autres. « Je fais tout comme si je jouais. J’ai le ‘’mind set’’ d’un joueur qui se  prépare à jouer une saison normale».  Personnellement, comment trouves-tu ça le camp en Floride? « Je trouve que ça m’a vraiment aidé à créer des liens avec mes coéquipiers. Aussi de mieux connaître le système et tout ça, sous le soleil». Des regrets d’avoir quitté Concordia? «Pas du tout». Kadeem a joué deux saisons avec Concordia. Il sera fort intéressant de le voir à l’oeuvre en 2014. C’est un joueur bourré de talent avec un brillant avenir.